Pour avoir une chance de remporter le Prix Albert-Dumouchel de la relève, les étudiants doivent être inscrits au premier cycle dans une université québécoise, au sein d’un programme en art visuel, informe la coordonnatrice à la programmation d’Arprim, Marie-Pier Bocquet. « Ça peut être un programme en design graphique, comme en art médiatique, détaille-t-elle. Ce n’est pas très spécifique, il faut simplement que ce soit un domaine connexe aux arts et que l’art imprimé fasse partie de la démarche créative. »
Un jury de professionnels, composé de professeurs universitaires et d’artistes du milieu, est responsable d’évaluer les candidatures et a, cette année, retenu six œuvres qui composeront l’exposition. « Le jury doit se réunir une dernière fois pour choisir le gagnant qui sera dévoilé lors du vernissage ce samedi », précise Mme Bocquet.
Le prix, d’une valeur de 1 000 $, se compose d’une résidence de production de deux semaines dans les ateliers d’Engramme et d’une bourse de 200 $. Une véritable passerelle vers le monde professionnel, selon la coordonnatrice. « C’est vraiment la première fois qu’ils rencontrent un public en dehors de leur institution, explique-t-elle. C’est aussi souvent les premières expositions collectives auxquelles ils participent. »
Les œuvres présentées, bien qu’elles soient toutes en lien avec l’art imprimé, se présentent sous des formes assez diverses. Certains étudiants ont choisi de jouer sur les formes avec l’utilisation de la 3D tandis que d’autres mettent l’accent sur le fond avec des thèmes comme la communauté autochtone.
Première Impression
Vernissage samedi 26 mai à 15 h 30
Exposition du 26 mai au 16 juin
Arprim, centre d’essai en art imprimé
372, rue Sainte-Catherine Ouest
Gratuit