Culture

Zen Bamboo sera en spectacle au festival Santa Teresa le 19 mai à Sainte-Thérèse. (Crédit: Anthony Dubé)

Deux sorties pour la fin de semaine du 11 mai

Zen Bamboo en spectacle

 

Le groupe rock de Saint-Lambert Zen Bamboo participera au festival Vue sur la relève aujourd’hui à la salle Le Ministère. Il puisera dans le répertoire de ses trois mini albums pour faire lever la foule.

« On va être sur le stage 45 minutes, alors on va jouer juste nos hits », lance le chanteur, parolier et guitariste, Simon Larose. Il sera entouré de ses acolytes Léo LeBlanc à la guitare, Xavier Touikan à la basse et Charles-Antoine Olivier à la batterie.

Le groupe a sorti son troisième mini album, Volume 3 : Carrière solo, le 13 avril dernier et un quatrième verra le jour très bientôt. « On ne va pas attendre quatre mois comme les autres », ajoute celui qui est aussi étudiant au baccalauréat en littérature comparée à l’UdeM. Les précédents mini albums sont sortis en juillet et novembre 2017.

Si les sujets abordés par Zen Bamboo sont plutôt sombres, ? cancer du sein, dépression ou fugue ? le chanteur affirme qu’il y a pourtant quelque chose de joyeux qui en ressort. « C’est comme un mélange de violence et de lumière », illustre-t-il.

La musicienne Melody McKiver et le groupe Valse Fréquence feront également partie de la soirée.

Zen Bamboo au Festival Vue sur la relève

11 mai, 20 h

Le Ministère | 4521, boul. Saint-Laurent

Prix : 17,25 $

 

 

Les données numériques comme matériau artistique

 

L’exposition Étant données présente des œuvres artistiques créées à partir de données numériques. Ce projet est le fruit du travail d’un groupe d’étudiants en recherche-création en arts médiatiques à l’UQAM.

Le professeur à l’École des arts visuels et médiatiques à l’UQAM et codirecteur du projet Jean Dubois définit les arts médiatiques comme un mélange de vidéo, de photo, d’infographie et d’informatique. « On utilise des données issues de la reconnaissance faciale, de l’intelligence artificielle et de relevés topographiques, explique-t-il. On détourne des données de Google Earth pour faire des œuvres d’art ».

Il donne en exemple l’œuvre d’un étudiant qui a travaillé à partir de données de 600 000 usagers recueillies par des fournisseurs d’internet. « Il a réalisé des portraits des utilisateurs en réinscrivant leur recherche dans internet », ajoute-t-il.

Selon lui, les artistes sont de plus en plus nombreux à utiliser des systèmes électroniques, bien que la peinture et la sculpture soient toujours plus populaires. « C’est de l’art expérimental, ce n’est pas quelque chose qui sera compris de manière spontanée par le public, affirme-t-il. Il n’y aura pas une œuvre qui vous donnera des réponses ou qui vous racontera une histoire. »

À l’entrée, une carte est remise au public afin qu’il détienne certains indices et qu’il puisse se déplacer dans l’exposition.

Étant données

Jusqu’au 30 juin

Centre Vox| 2 rue Sainte-Catherine Est

Entrée gratuite

 

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