« On déplore la situation présentement, indique le président de l’AGEUQTR, Frédéric Thibault. Pour nos étudiants, c’est beaucoup d’angoisse. C’est un peu l’impasse de leur côté. Ils ne savent pas sur quel pied danser par rapport à leurs cours et à la suite des événements. » Il ajoute que l’association tente de rassurer au mieux ses membres et d’avoir une bonne communication avec l’Université et les syndicats de professeurs.
Frédéric avoue n’être pas certain de bien comprendre la stratégie de l’administration avec cette décision de lock-out. « Pour les étudiants, la situation est loin d’être idéale, mais j’imagine qu’ils [la direction de l’UQTR] ont leurs raisons pour le faire », tempère-t-il.
Le président de l’AGEUQTR avoue que son équipe suit les négociations entre les deux parties de loin et n’a pas pris de positions pour l’un ou l’autre et espère simplement un règlement rapide de la situation.
Une rencontre avec l’administration a eu lieu mercredi en après-midi, lors de laquelle Frédéric a pu poser une série de questions sur la situation actuelle. Parmi leurs revendications, la création d’une foire aux questions pour répondre aux questions des étudiants a été ajoutée sur le portail étudiant.
