Le manque à gagner pour la Cité universitaire francophone s’élève à 556 530 dollars selon les chiffres de l’université rapportés par Radio-Canada. Cette somme est octroyée par le ministère fédéral Patrimoine canadien, dont la ministre responsable est Mélanie Joly, à travers les Fonds complémentaires.
Près de 370 000$ de moins ont été attribués à la Cité pour l’année 2017-2018 que pour l’année 2016-2017. Cet argent finance également le centre de recherche, ce qui n’est pas le cas pour les salaires des enseignants. Le directeur de l’institut, Emmanuel Aito, a indiqué qu’aucun emploi n’est menacé pour le moment. « C’est seulement les activités socioculturelles qui devaient être subventionnées par les fonds qui ont dû être annulées », ajoute-t-il.
Le directeur suggère un changement dans la manière dont le financement de la Cité est apporté. « Si ça continue, ça risque de mettre en péril la raison même de la Cité universitaire » alerte-t-il. M. Aito indique également que la rectrice de l’Université, Vianne Timmons, a conscience de ces problèmes et qu’elle est en faveur des demandes de changement concernant le financement de la Cité.