Deux étudiants de Polytechnique ont pu essayer un simulateur de vol lors d'une sortie organisée par PolyAir.

Un club d’aviation sur le campus

Bien que le groupe existe depuis maintenant un an, cette distinction solidifie son existence et lui donne accès à de plus grandes ressources. « Avant, comme on n’était pas reconnu, nous n’avions aucune protection au niveau de notre avenir, révèle la cofondatrice et trésorière de PolyAir, Margaux Farreng. On pourra accéder à des commandites de l’AEP et […] à des assurances que nous n’aurions pas autrement, ce qui nous offre une plus grande sécurité. » Elle révèle en outre que le club obtient également une certaine protection juridique de la part de l’AEP avec ce statut.

Les activités du groupe incluent des cours théoriques de pilotage à Polytechnique ainsi que l’organisation d’événements ponctuels tels que du parachutisme ou des simulations de vols. « Nous négocions toujours des tarifs préférentiels pour nos activités, explique Margaux. Alors que les cours [théoriques] de pilotage coûtent normalement environ 600 $, nous avons pu les offrir à 235 $ [pour 45 h de cours]. » Elle précise également que les tarifs négociés peuvent s’appliquer à la communauté de HEC Montréal et de l’UdeM, à laquelle elle ouvre ses portes. « On se dit qu’il y a aussi d’autres personnes qui peuvent être intéressées, confie-t-elle. C’est bénéfique pour tout le monde. »

Margaux espère obtenir prochainement un local pour PolyAir, ce qui lui permettrait de le doter d’un simulateur de vol, qui serait ouvert à tous les étudiants. D’ici là, le club veut offrir d’autres activités à ses membres, et il prendra part en mai à la simulation diplomatique de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Partager cet article