Plusieurs facteurs ont motivé le choix de l’architecture éphémère comme thématique cette année. « On se pose beaucoup de questions par rapport à ce qui est durable et ce qui ne l’est pas », remarque l’étudiant à la maitrise en architecture et organisateur en chef du colloque, Nicolas Abou Kasm. Selon lui, le contexte de mondialisation amène aussi les architectes à se questionner sur l’identité locale des populations. « Et l’entrée dans l’ère numérique a provoqué des changements majeurs dans notre façon d’envisager l’espace, notamment avec l’existence nouvelle d’un espace numérique infini », ajoute-t-il.
En partenariat avec les universités McGill et Laval, les organisateurs du colloque ont prévu une série de conférences et de tables rondes qui porteront sur quatre thèmes liés à l’architecture éphémère, soit l’espace numérique, l’architecture d’urgence, l’éthique et les installations temporaires.
Les étudiants seront également invités à proposer leur vision pour le pavillon du Canada lors la Biennale d’architecture de Venise, dans le cadre d’une charrette de design interuniversitaire.