L’atelier du 14 février, ouvert à tous, a permis de présenter les postes ouverts, les types d’implication que ceux-ci représentent et le fonctionnement du processus électoral. « Nous avons organisé cette activité parce qu’un des freins qui avait été identifié dans le rapport était le manque d’information que les femmes pouvaient avoir », souligne le secrétaire général de la FAÉCUM, Simon Forest. Grâce à cet évènement, non obligatoire dans le processus de mise en candidature, il espère permettre aux potentielles candidates d’être mieux outillées.
Le second volet visant à favoriser l’implication consistera à alléger le processus d’entrevue. Auparavant, chaque association étudiante de la FAÉCUM pouvait demander de faire une entrevue avec les candidats avant de passer au vote. « Cela fait 83 entrevues potentielles en deux semaines, ce qui avait aussi été identifié comme une étape limitante, remarque Simon. C’est pourquoi cette année, il y aura deux journées de “blitz” d’entrevues qui seront organisées ». Les candidats pourront gagner du temps en n’y consacrant que les journées des 16 et 20 mars et éviteront de se déplacer dans les divers campus de Montréal, Laval et St-Hyacinthe.
« Même si cette année le bureau exécutif et le CA sont en zone paritaire, nous considérons qu’il reste encore du travail à faire afin de qu’il en soit toujours ainsi dans le futur, souligne le conseiller politique de la FAÉCUM, Pascal Lebel. Plusieurs mesures ont déjà été mises en place, mais il en reste d’autres à instaurer dans les prochaines années. » Il rappelle que la question de la représentation des femmes au sein des associations est une priorité pour les associations étudiantes membres de la Fédération.
* L’implication des femmes au sein des lieux décisionnels des associations étudiantes de l’Université de Montréal, 26 avril 2017.