NUIT BLANCHE AU MUSÉE
À l’occasion de la 15e édition de la Nuit blanche, le Musée d’art contemporain de Montréal (MAC) ouvrira ses portes aux visiteurs jusqu’à 2 h du matin. Un atelier d’écriture et de dessin ainsi que trois expositions seront offerts gratuitement.
Présenté spécialement dans le cadre de la Nuit blanche, l’atelier de création permettra aux participants d’imaginer et d’illustrer un poème dédié à Leonard Cohen. « L’atelier se rattache au secteur de l’éducation du Musée, déclare la responsable des relations publiques du MAC, Roxane Dumas-Noël. Les activités éducatives sont développées en lien étroit avec les expositions temporaires et celles de la collection permanente. »
Selon Mme Dumas-Noël, ce sera donc l’occasion de prolonger l’expérience liée à l’exposition Une brèche en toute chose/A Crack in Everything, constituée de documents d’archives, de projections multimédias et d’œuvres inspirées de la vie de Leonard Cohen.
Les visiteurs auront également accès aux expositions Le regard écoute et C’est ainsi qu’entre la lumière. Ils pourront aussi bénéficier de la présence des médiateurs et de visites commentées.
LA POÉSIE SOUS TOUTES SES FORMES
Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) présentera Poèmes remixés et art contemporain à la Grande Bibliothèque, le 3 mars prochain, dans le cadre de la Nuit blanche. L’évènement regroupe un laboratoire de création multimédia et une exposition d’art contemporain, tous deux sur le thème de la poésie.
En collaboration avec l’organisme La poésie partout, BAnQ a invité des poètes ainsi que des artistes visuels et sonores à jouer avec le format du poème en compagnie du public. « Nous souhaitions animer le hall, et la poésie nous apparaissait une piste riche, une fête des mots qui rejoignait la fête du 50e [anniversaire de BAnQ] ainsi que le thème de la Nuit blanche », témoigne la responsable des relations avec les médias de BAnQ, Claire-Hélène Lengellé.
Six stations, et autant de formats de poésie différents, seront en l’occurrence offertes. Cela ira du micro ouvert au jeu vidéo, en passant par la poésie en ligne et l’écriture par collage.
HISTOIRE DE CHAPITEAUX
L’exposition De pierre et de toile : les lieux du cirque est présentée à la TOHU jusqu’au 15 avril. Il y est notamment question de lieux permanents, tels que la TOHU, et d’installations mobiles, comme les chapiteaux.
« C’est une exposition très visuelle, pédagogique et explicative », déclare la chargée des communications de la TOHU, Anaïs Lauvergnat. Présentée à l’occasion du 250e anniversaire de la première représentation de cirque moderne, qui a eu lieu à Londres en 1768, l’installation retrace en une quarantaine d’œuvres son évolution architecturale.
Des plans, des maquettes, des estampes, des affiches et des photographies de toutes époques constituent cette rétrospective. Ces documents d’archives sont tirés du Fonds Jacob-William, une des plus grandes collections privées consacrées aux arts du cirque.
D’après Mme Lauvergnat, l’exposition est destinée à toutes sortes de publics, que ce soit des familles, des étudiants ou des personnes âgées.