« Le marketing met de l’avant le visuel, et comme je suis quelqu’un qui favorise ce genre de stimulus, j’ai été attiré de facto », raconte l’étudiant au baccalauréat en administration des affaires à HEC Montréal Laurent Brousseau-Labadie. Il ne croit toutefois pas que ce choix de carrière signifie qu’il met sa créativité au service du marketing. « Je pense plutôt que le marketing est la discipline qui me permet de la mettre en œuvre », assure-t-il.
Le responsable des communications de l’Association Marketing et étudiant au baccalauréat en administration des affaires à HEC Montréal, Thierry Lorfils, partage le même avis et établit un parallèle entre sa créativité et son champ d’études. « L’envie d’apprendre me permet de développer davantage mes idées?», dit-il.
Un atout, sans être une nécessité
Si la créativité permet de se distinguer dans le domaine du marketing, elle n’est pas abordée dans les cours offerts aux étudiants de HEC Montréal, selon Thierry. «?Avoir une formation en marketing permet de mettre en relation le consommateur et le client, soutient-il. La créativité est importante, mais en même temps, si le message n’est pas bien transmis, il peut être difficile de rejoindre les deux camps.?» Il explique que les étudiants peuvent développer des compétences créatives grâce à leur implication étudiante.
Laurent, quant à lui, pense qu’il est possible de développer le côté créatif en classe, même si aucun cours n’y est spécifiquement consacré. «?On peut proposer des idées, avance-t-il. Il n’y a pas de limites sur leurs applications, on peut avoir carte blanche dans les cours. Il faut seulement respecter le temps alloué.?»
Des objectifs distincts
D’après Laurent, les personnes créatives qui choisissent de s’orienter en marketing ont des objectifs différents de ceux des artistes. « Les arts en marketing ont une finalité différente, explique-t-il. Le public cible est très important. Par exemple, lorsque nous créons du contenu pour promouvoir des activités étudiantes, nous cherchons à maximiser la publicité, à avoir plus de mentions “ J’aime ” et de partages sur les réseaux sociaux. Ce n’est pas nécessairement ce que recherchent les étudiants en art créateurs de contenu. »
Malgré cette distinction, Thierry croit qu’un bagage en marketing peut être utile pour un artiste, notamment pour communiquer ses idées.