Les deux grandes fédérations étudiantes du Québec lancent une pétition exigeant la fin des hausses de frais en 2012, ainsi qu’une loi-cadre pour baliser les droits de scolarité. Le 24 septembre dernier, la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) dévoilaient ainsi leur plan d’action annuel contre la hausse des droits de scolarité.
Si la FEUQ lance cette pétition, c’est pour assurer un « encadrement public [des frais] par l’Assemblée nationale» et éviter ainsi que le gouvernement «joue avec les droits de scolarité» comme il l’entend, soutient Louis-Philippe Savoie, président de la FEUQ.
La FEUQ, comme la FECQ, qualifie « d’inacceptable» la proposition du Parti libéral du Québec d’augmenter les droits de scolarité à la moyenne canadienne (5138 $ selon Statistique Canada) tout en les différenciant par discipline.
Réagissant à la tenue par le gouvernement d’une Rencontre des partenaires de l’éducation cet automne, M. Savoie a soutenu qu’il s’agissait d’une « mauvaise pièce de théâtre aux conclusions qui semblent déjà écrites d’avance ». Line Beauchamp, ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, a en effet déjà annoncé que la hausse des frais était un impératif.
C’est pour cette raison que les fédérations tiendront une journée parallèle de réflexion sur l’éducation postsecondaire le 7 novembre prochain au parc Lafontaine. Malgré les dénonciations répétées de la forme que prendra la consultation gouvernementale, la FECQ et la FEUQ ont confirmé