Culture

L'exposition Solastalgia regroupe sept toiles de 6 pieds de haut et 4 pieds de large. (Photo : Courtoisie Ge L'Heureux)

Art durable

« Solastalgia, ça veut dire être privé de l’essence même de son environnement », explique Mme L’Heureux. Le terme est lié au concept de l’éco-anxiété, qui constitue le fil conducteur de l’exposition. « Ce sont des tableaux que j’ai créés en réaction à mes lectures sur les changements que subit notre environnement, précise-t-elle. Ce sont l’évolution de la diversité et la richesse de la terre qui m’inspirent, mais qui me bouleversent aussi en même temps. »

Pour concevoir ses œuvres, l’artiste essaie de contrôler chaque étape de la production. « Je trouve ça important d’être sûre de la provenance des produits que j’utilise, et de leur durabilité, affirme-t-elle. Je veux acheter ce qui a le moins d’impact possible sur l’environnement. » Elle fabrique notamment sa propre peinture et fait affaire avec une entreprise locale pour la fabrication des faux cadres sur lesquels elle installe ses toiles.

Au total, sept œuvres de grands formats seront exposées sur les murs de la Maison du développement durable. « Ce sont des formes qui rappellent les montagnes, les îles, les souterrains, les cours d’eau qui nous entourent, décrit l’artiste. Mais, c’est tout le temps abstrait. » Elle invite les visiteurs de l’exposition à prendre le temps de regarder les toiles, afin de découvrir et d’apprécier tous les détails qui les composent.

Solastalgia

18 janvier au 17 février 2018 | Vernissage le 18 janvier à 17 h

Maison du développement durable | 50, rue Sainte-Catherine Ouest

Contribution suggérée : 5 $

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