« Il y avait encore un espace non habité en matière de festivals et de programmation locale, croit l’une des membres du conseil d’administration de Lux Magna, Julie Richard. C’est l’ouverture qui était là qui a renforcé le besoin de promouvoir un festival de la sorte. » L’équipe d’organisation de l’événement souhaite ainsi présenter une offre plus diversifiée que celles des festivals à plus grand déploiement. Des ateliers de poésie et de conception d’affiche, un stage en technique de son et des spectacles allant de la musique expérimentale au punk sont ainsi proposés.
Lux Magna se veut également un événement rassembleur. « L’idée, c’est d’ouvrir la programmation pour rassembler artistes et publics dans des découvertes culturelles, au lieu de faire ce qu’on fait tous dans notre vie quotidienne, c’est-à-dire d’aller à des événements qui nous parlent déjà, ajoute Amélie Malissard, également membre du conseil d’administration. On a un mandat qui est assez sérieux, mais ce qu’on veut surtout, c’est organiser une grosse fête et que les personnes qui y participent s’amusent. »
Pour cette première édition du festival, l’équipe a choisi de miser sur une grande majorité d’artistes locaux. « On avait vraiment la volonté de présenter toute la richesse locale, parce qu’on a la chance d’être à Montréal où cette richesse existe », précise Mme Malissard.
La programmation vise à rejoindre des publics variés, adultes comme enfants, et inclut des événements gratuits.