Culture

Les comédiennes Maude Normandin Bellefeuille, Camille Roy et Ella Martin lors du tournage de la bande-annonce de La peau d’Élisa. (Photo : Courtoisie Camille Couvez)

Une pièce portée par des femmes

« On partage un bagage qui fait qu’on a quelque chose à livrer, en tant que femmes, estime Laurence. Mais j’ai quand même essayé de voir à ce qu’on puisse se déployer à l’extérieur du cliché qu’on a l’habitude de voir dans la dramaturgie féminine. » Elle est d’avis que la pièce peut plaire à tous, peu importe le genre.

Le texte de Carole Fréchette raconte les histoires d’une femme, qui donne son nom à l’œuvre. « Plus on avance dans la pièce, plus on réalise qu’elle cache un secret, qu’elle va éventuellement dévoiler », raconte la metteuse en scène. Les sept comédiennes interprètent toutes le personnage d’Élisa et en présentent chacune une facette différente.

C’est le rapport au corps proposé dans le texte qui a amené Laurence à soumettre ce projet au TUM. « Cette pièce-là m’a beaucoup parlé en raison de son évocation corporelle, confie-t elle. Ce qui est quand même paradoxal, c’est qu’en grande partie les filles sont assises et ne bougent pas de leur siège. » Il était donc intéressant pour elle de réussir à développer une dramaturgie du corps avec cette contrainte.

Parue en 1998, La peau d’Élisa a été traduite en anglais, en espagnol, en arabe ainsi qu’en allemand, et a été jouée dans plusieurs pays.

La peau d’Élisa
1er et 2 décembre 2017
Centre d’essai | 2332 boul. Édouard-Montpetit

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