Avec moins d’une dizaine de participants, les organisateurs admettent qu’ils s’attendaient à recevoir un peu plus de passionnés. Mais ce n’est que partie remise selon le représentant de l’UdeM et étudiant au doctorat en composition Philippe Béland. Il espère organiser d’autres rencontres conviviales et chaleureuses dans l’avenir. « C’est notre première, résume-t-il. On essaie de rassembler des personnes de plusieurs milieux musicaux. Plusieurs peuvent présenter ce qui les intéresse dans un milieu différent d’une salle de classe. »
Cette première conférence était animée par le représentant de l’Université McGill au sein du Vivier InterUniversitaire, Dominique Lafortune. Il a abordé la musique du compositeur russe Alexandre Mossolov, largement opprimé à l’ère de Staline. « C’est de la musique de tradition classique, une philosophie occidentale, qui cherche à créer une expérience artistique chez l’auditeur, explique-t-il. Le compositeur utilise une répétition obstinée pour donner une impression d’une machine de guerre, une fonction de cadence. »
Les étudiants présents ont discuté pendant une heure du compositeur et des blocs de mesures répétées qui caractérisent son œuvre.
Fondé en novembre 2016, le Vivier InterUniversitaire regroupe à l’heure actuelle des membres de l’UdeM et de McGill. L’association, qui a établi un partenariat avec le Conservatoire de musique, souhaite rejoindre prochainement des étudiants de Concordia et de l’UQAM.