Les seules activités retenues et comptabilisées pour l’évaluation de la FAÉCUM sont celles réalisées sur le campus. Sans nécessairement être reconnus par l’Action humanitaire et communautaire (AHC) de l’UdeM, les organismes pour lesquels les étudiants font du bénévolat doivent œuvrer à l’UdeM. À titre d’exemple, le secrétaire général de la FAÉCUM, Simon Forest, explique que du temps consacré à Amnistie UdeM sera ainsi comptabilisé, mais pas à Amnistie internationale.
Du côté des SAÉ, les critères sont plus souples. « L’engagement social peut être réalisé sur le campus ou à l’extérieur de celui-ci, explique la porte-parole de l’UdeM, Geneviève O’Meara. Il n’est pas nécessaire que ce soit dans un organisme, et seules les activités qui sont rémunérées ou créditées sont refusées. » Elle donne en exemple un stage qui, même non rémunéré, ne serait pas comptabilisé comme du bénévolat.
L’étudiant à la maîtrise en géographie Louis Gabriel Pouliot a gagné l’une des 25 bourses d’implication de 500 $ de la FAÉCUM. Il s’est entre autres impliqué en tant que coordonnateur dans un café étudiant, dans un comité environnemental et comme représentant de son association étudiante auprès de la FAÉCUM. « Je ne pourrais pas les nommer au complet, mais j’ai présenté peut-être huit implications au total, avouetil. Je dirais y avoir consacré une dizaine d’heures en moyenne par semaine. »
Également récipiendaire d’une bourse d’implication de la FAÉCUM, l’étudiante au baccalauréat en sciences de la communication Solène Doutrelant a exercé sans relâche ses activités bénévoles. « Je dirais y avoir mis au minimum 25 heures par semaine, révèle-t-elle. J’allais à l’université les fins de semaine et j’y restais également tard le soir. C’était quand même assez intense, mais ça m’a fait plaisir ! » À titre de présidente de l’Association des étudiants et étudiantes en communication de l’UdeM (AÉCUM), elle a participé à l’élaboration du colloque étudiant Divers’COM et des InterCom’féministes, deux projets qu’elle a pu mettre de l’avant lors de sa demande pour la bourse.
Évaluation
À la FAÉCUM, les dossiers des candidats sont soumis à l’évaluation d’un comité composé de cinq membres élus. Ce sont eux qui déterminent la pondération qu’ils accordent aux différents éléments. « On donne beaucoup de liberté aux membres du comité, explique Simon Forest. On essaie de diriger les personnes qui y siègent pour qu’elles ne surpondèrent ou ne sous-pondèrent pas un des critères selon leur vision personnelle, mais chaque membre est libre de faire sa propre évaluation. » Huit critères sont néanmoins retenus pour l’évaluation, dont le temps consacré aux activités pertinentes, leur diversité et la qualité de la présentation du dossier de candidature.
Pour les bourses de la SAÉ, le Comité d’attribution des bourses au mérite et des bourses de premier cycle est composé de quatre professeurs et quatre membres issus de la direction de l’Université. « La qualité de la demande, les retombées concrètes des actions de l’étudiant, la pertinence en fonction du cadre, la motivation et l’intérêt, le leadership ou la participation active, le temps consacré et la constance sont les éléments évalués », explique Mme O’Meara.
Louis Gabriel et Solène ont tous deux entendu parler de l’existence de cette bourse par l’entremise des courriels de leurs associations et par la page Facebook de la FAÉCUM. « Être impliquée dans une association étudiante m’a permis de connaître davantage les ressources de la FAÉCUM, confie Solène. J’avais reçu un courriel à propos des bourses et je savais que ça s’en venait. »
La date limite pour déposer une candidature aux bourses des SAÉ est le 5 février 2018. La période durant laquelle les activités pertinentes peuvent être comptabilisées est située entre le 1er septembre 2016 et le le 31 décembre 2017. Quant aux bourses de la FAÉCUM, la date butoir d’inscription est le 4 avril 2018.