Russell Copeman
Maire sortant – Équipe Denis Coderre pour Montréal
Quartier Libre : Pourquoi avez-vous choisi de vous impliquer en politique municipale ?
Russell Copeman : Je regardais les aspirants candidats à la mairie et je trouvais que j’avais quelque chose à offrir. Je trouve que l’arrondissement est complexe ; il est grand et c’est un point névralgique. Pour cela, ça prenait quelqu’un avec une certaine expérience en politique pour le diriger.
Q. L. : Pourquoi n’y a-t-il pas de contenants à compost dans l’arrondissement comme c’est le cas ailleurs, à Outremont par exemple ?
R. C. : Le compostage va se faire par étapes sur trois ans. On a commencé par Loyola et ça va continuer de se déployer à l’ensemble de l’arrondissement pendant les deux prochaines années. J’y vais de mémoire, mais je pense qu’en 2018 on aura le compostage complet à domicile.
Q. L. : Comment souhaitez-vous améliorer le transport en commun pour les étudiants ?
R. C. : Il n’y a pas de changement majeur planifié. On va mettre l’accent sur les BIXI, avec plus de bornes d’ancrage, et sur les pistes cyclables.
Q. L. : On voit une augmentation des loyers à Montréal, ce qui rend plus difficile pour les étudiants d’avoir des logements abordables. Comment voulez-vous remédier à cette situation ?
R. C. : On veut utiliser le modèle de l’Unité de travail pour l’implantation de logement étudiant (UTILE). Leur modèle consiste essentiellement à avoir des chambres dans des appartements modestes avec des espaces communs. La Ville de Montréal veut travailler en partenariat avec l’UTILE.
Sue Montgomery
Projet Montréal
Quartier Libre : Pourquoi avez-vous choisi de vous impliquer en politique municipale ?
Sue Montgomery : J’ai rencontré Valérie Plante au printemps et j’ai été convaincue. Je suis en accord avec la vision de Projet Montréal et ses valeurs. Alors j’ai parlé avec ma famille et mes amis, et j’ai décidé que je pouvais faire une différence.
Q. L. : Pourquoi n’y a-t-il pas de contenants à compost dans l’arrondissement comme c’est le cas ailleurs, à Outremont par exemple ?
S. M. : Ça a commencé il y a quelques mois seulement, alors j’imagine que ça va s’étendre à tout l’arrondissement.
Q. L. : Comment souhaitez-vous améliorer le transport en commun pour les étudiants ?
S. M. : On a déjà annoncé que nous allions acheter 300 autobus hybrides dans la première année. Valérie Plante a suggéré des pistes cyclables express sécurisées avec du béton. On propose aussi de réduire les tarifs pour les gens à faible revenu pour les transports en commun, et beaucoup d’étudiants tombent dans cette catégorie-là.
Q. L. : On voit une augmentation des loyers à Montréal, ce qui rend plus difficile pour les étudiants d’avoir des logements abordables. Comment voulez-vous remédier à cette situation ?
S. M. : J’ai parlé il y a une semaine avec quelqu’un qui propose d’offrir des appartements gratuits aux étudiants dans les résidences pour les aînés, en échange d’heures de travail bénévole. Je trouve que c’est une très bonne idée parce que les aînés sont très isolés et ça aide les deux générations.
Zaki Ghavitian
Coalition Montréal
Quartier Libre : Pourquoi avez-vous choisi de vous impliquer en politique municipale ?
Zaki Ghavitian : J’ai le goût de servir. Je veux mettre mon expérience au profit de mes concitoyens, surtout quand je vois la façon dont les travaux sont effectués. Ce n’est pas bien géré et, en plus, ce sont les citoyens qui paient la note.
Q. L. : Pourquoi n’y a-t-il pas de contenants à compost dans l’arrondissement comme c’est le cas ailleurs, à Outremont par exemple ?
Z. G. : Ça fait quatre ans que l’arrondissement nous dit qu’il va mettre du compostage, mais il ne l’a pas fait. Si je suis élu, c’est sûr et certain que je vais m’occuper de cela.
Q. L. : Comment souhaitez-vous améliorer le transport en commun pour les étudiants ?
Z. G. : La fluidité et la fréquence des transports en commun dans les zones d’achalandage font partie de nos priorités. Je m’engage à renforcer le règlement pour donner le pouvoir à la police et à la municipalité de remorquer les voitures mal stationnées afin que les transports en commun puissent circuler durant les heures de pointe. On parle aussi d’autobus hybrides et électriques, mais la Ville veut attendre jusqu’en 2025 pour les ajouter. Moi, je veux en mettre le plus tôt possible.
Q. L. : On voit une augmentation des loyers à Montréal, ce qui rend plus difficile pour les étudiants d’avoir des logements abordables. Comment voulez-vous remédier à cette situation ?
Z. G. : Il faut ajouter des habitations pour les résidents et surtout pour les étudiants. Mais la municipalité ne peut le faire seule. Il faut trouver des partenaires pour développer des endroits pour les étudiants et les gens à faible revenu.