L’objectif de ce concours, organisé par le comité environnemental PolySphère, est de faire réfléchir les étudiants à l’empreinte écologique d’une alimentation omnivore. « Ça fonctionne beaucoup par bonne foi, confie Francis. Les gens se connaissent quand même bien à Poly vu que l’école est moins grande et que les étudiants des programmes de génie se côtoient. » Les volontaires s’engagent à adopter un régime végétarien pour une durée de temps de leur choix, allant d’une à quatre semaines. Des points sont comptabilisés lorsque les participants font partie d’une des équipes admises à la compétition.
Auparavant, toute personne pouvait s’inscrire dans un des groupes en lice, mais désormais les organisateurs ont resserré les critères de sélection pour la présente édition. « Certains s’inscrivaient dans une équipe et invitaient leur famille à participer, explique-t-il. On s’en est aperçu en voyant des adresses IP provenant d’autres continents. » Pour y remédier, le défi-végé demande maintenant un numéro de matricule pour s’inscrire.
Tous les étudiants de la communauté de l’UdeM sont actuellement libres de participer au concours. Cependant, seules les équipes de Polytechnique peuvent remporter l’un des deux prix. « On a deux bourses de 600 $ et de 300 $ », explique le président de PolySphère et étudiant au baccalauréat en génie chimique, Francis Guay. « L’argent auquel on a accès doit être redistribué dans la vie étudiante de Poly, par exemple pour financer des activités. »
Environ 700 participants ont pris part à la deuxième édition du défi, des chiffres que Francis espère augmenter. « On a eu environ 350 nouvelles personnes, en plus de ceux ayant choisi de revenir, révèle-t-il. Mais c’est seulement à la fin du concours qu’on connaitra le nombre total de participants. »
Des discussions ont lieu avec la FAÉCUM afin que toute la communauté de l’UdeM puisse être admissible à remporter un prix l’an prochain.