Quartier Libre : Comment en es-tu venue à participer au concours Musika?
Annie Gaudreau-Roy : Je dois avouer que c’est un peu arrivé par hasard! En fait, c’est via Facebook que j’ai découvert le concours, qui veut promouvoir la relève du domaine. De vote en vote, je suis devenue une des finalistes et je me croise les doigts pour la suite!
Q. L. : Tu étudies actuellement en interprétation jazz à la Faculté de musique de l’UdeM, et, quand on écoute les performances que tu as partagées sur internet, on perçoit clairement ce son et cette influence. Est-ce que ce sont tes études qui t’ont menée vers ce style?
A. G.-R. : Il faut dire que quand j’ai commencé le chant, je me contentais des chansons pop de petites filles. Mais en parallèle, j’ai toujours écouté la musique de mon père, qui a toujours préféré le Motown et le jazz. J’ai vraiment développé un intérêt pour le jazz en début d’adolescence, et disons que le programme a approfondi mon intérêt.
Q. L. : Est-ce qu’on peut quand même dire que tes études exercent une influence sur ton exercice de chanteuse?
A. G.-R. : C’est certain que ça me permet d’apprendre et d’approfondir toute la théorie derrière, de comprendre toute la musique qui m’entoure! Ça me permet même de faire quelques compositions que je vais peut-être sortir de la garde-robe un jour! Je me sens maintenant capable de me considérer comme une musicienne.
Q. L. : Justement, avec ta carrière qui décolle cette année, les spectacles et concours qui s’alignent, est-ce que c’est difficile de concilier tes études avec tout ça?
A. G.-R. : Mes études occupent certainement une grande partie de mon temps, mais c’est quand même facile de concilier carrière et études. Les professeurs de la Faculté sont tous passés par là quand ils étaient jeunes, donc ils se montrent toujours très compréhensifs et flexibles.
Q. L. : Tu as aussi été finaliste au concours Étoile Montante Ford des Francofolies de Montréal en 2013, et tu as participé à la dernière édition de La Voix, où tu as d’ailleurs été choisie dans l’équipe d’Isabelle Boulay, dont tu reprenais les chansons à l’âge de 6 ans. Comment ces expériences ont-elles contribué à ta formation?
A. G.-R. : Le Concours Étoile Montante a été assez particulier, puisque j’ai été emmené à me produire sur la grosse scène des « Francos » quand j’avais à peine 16 ans! C’est sûr que pour La Voix, je ne me suis pas rendue aussi loin que ce que j’aurais voulu, mais j’ai quand même pu faire les trois premières étapes. Ça m’a permis de passer devant les caméras et d’être diffusée à la grandeur du pays, donc c’est sûr qu’en termes de visibilité, ça a vraiment aidé. En plus, j’ai pu y côtoyer des idoles de jeunesse et d’autres pros du milieu.