Culture

Les musiciens de l'OUM en répétition. (Photo : Archives

Concertos angéliques

Au programme, on retrouve le Concerto pour piano no 4 de Rachmaninov, le Concerto pour violon « À la mémoire d’un ange » de Berg et la Symphonie no 5 de Beethoven. « Je pense que le concert va être assez intéressant du fait que les trois œuvres sont très différentes », affirme l’étudiante à la maîtrise en interprétation et hautboïste Mélissa Tremblay. Elle considère que les néophytes comme les mélomanes trouveront leur compte dans cette programmation.

Après avoir pris une année sabbatique, Jean-François Rivest se dit très content d’être de retour. « Je trouve qu’il y a une fraîcheur, une générosité, une énergie et un goût de se dépasser qui est vraiment particulier à cet orchestre », se réjouit celui qui a fondé l’OUM il y a maintenant 24 ans.

Une riche programmation

Présenter la Cinquième Symphonie de Beethoven, la plus connue du monde selon M. Rivest, est particulièrement emballant pour les musiciens de l’orchestre. « Ça fait plusieurs saisons qu’il n’y a pas eu de grande symphonie programmée à l’OUM, constate l’étudiant à la maîtrise en interprétation et violoncelliste François Leclerc. Les gens connaissent beaucoup le premier mouvement, mais ça vaut vraiment la peine de venir s’asseoir dans une salle et de l’écouter en entier, avec un orchestre. »

C’est toutefois une autre pièce du programme que le chef de l’OUM est spécialement heureux d’offrir au public et à ses musiciens. « Si tu me disais : ‘‘Qu’est-ce que tu rêvais de leur apprendre ?’’, je répondrais le concerto pour violon de Berg, raconte-t-il. Ça fait partie des œuvres les plus extraordinaires de toute l’histoire de la musique. »

François a d’ailleurs remarqué l’attachement particulier de son chef à cette composition. Il considère l’expérience de travailler avec quelqu’un qui connaît bien une œuvre et qui a un fort désir de bien la présenter très enrichissante.

Les défis d’un premier concert

Les auditions de l’OUM ont lieu dès les premiers jours du trimestre. Jean-François Rivest estime que c’est environ 40 % de l’orchestre qui se renouvelle chaque automne.

L’étudiant à la maîtrise en interprétation et timbalier Alexandre Ducharme en est à sa quatrième année au sein de l’orchestre. « Il y a les anciens et les nouveaux, et il faut créer cette chimie-là en six ou sept semaines, illustre-t-il. Chaque année, c’est un défi que, je crois, on arrive à relever avec brio. »

Chez les musiciens, le début de la saison peut également entraîner un certain stress, mais l’excitation prend vite le dessus. « Chaque concert est une expérience à savourer le plus possible », explique Alexandre.

De grands talents

D’après M. Rivest, les spectateurs qui assisteront au concert du 14 octobre et à ceux du reste de la saison auront la chance de découvrir des musiciens de très haut niveau. « On dit orchestre d’étudiants, mais dans le fond, ils sont tous très près d’être professionnels », affirme-t-il. D’après Alexandre, L’Ange et le Destin est également une excellente façon de vivre, gratuitement pour les étudiants, l’expérience unique d’un concert symphonique.

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