(Photos par Jody Grollier)
Perception
Olivier Bradette a offert une prestation de musique électronique et de visualisation. « Ce que je cherche à faire, c’est de déjouer la perception du spectateur en mobilisant certains concepts théoriques, a-t-il expliqué au public. Je me base sur la tendance qu’on a d’associer un son à un ensemble d’images pour déconstruire ce qu’on voit habituellement dans une projection audiovisuelle. »
M*A*S*K
Nicolas Turgeon a choisi de faire une expérience de « datamoshing », un processus de déstructuration d’une vidéo qui vise à modifier les repères temporels dans les paramètres d’encodage. « C’est plein de belles surprises », s’exclame Nicolas. Son installation mêle la musique de l’auteur-compositeur-interprète suédois Jens Lekman à des images tirées du film Mask de Peter Bogdanovich.
Laboratoire de phonétique
L’application créée par Michel Adant vise à rendre l’apprentissage d’une nouvelle langue plus amusant. « J’ai rendu le processus plus ludique en l’insérant dans un contexte de doublage de film, explique l’étudiant. On a une séquence vidéo et il faut doubler chacune des répliques des personnages. On peut ensuite se réécouter. » Les visiteurs présents à l’exposition ont pu s’amuser à tester la plateforme.
Art crânien
Avec ce webdocumentaire expérimental sur l’art et la santé mentale, Aurélie Boucher a voulu explorer et humaniser la maladie mentale. « J’arrivais d’un background plus théorique, alors ce projet a été mon initiation à la technologie », précise Aurélie.
Le DJ errant
L’installation de Jean-Frédéric Bergeron-Poudrier traite de la question de l’errance et de l’improvisation dans l’interprétation et l’écoute de la musique. « C’est un poste d’écoute où il y a une table tournante qui va, de manière aléatoire, remixer un même disque », relate Jean-Frédéric.
Espace 3D audio
Le duo composé de Corentin Mainix et Arnaud Laimay a présenté une performance musicale liant le son à l’espace physique. « On utilise des instruments acoustiques auxquels on applique des effets en temps réel, en fonction de nos mouvements », résume Arnaud.