L’entente commerciale qui lie l’UdeM et Pepsi exige que l’Université vende exclusivement des produits de l’entreprise sur le campus, à l’exception de produits pour lesquelles Pepsi ne propose aucune équivalence. Pour les cafés étudiants, cette entente est toutefois facultative. « Les représentants des cafés ne sont pas obligés de signer l’entente Pepsi, explique la porte-parole de l’UdeM Geneviève O’Meara. Ceux qui ne sont pas signataires sont libres d’offrir les produits qu’ils désirent. » En tout, 12 des 23 cafés étudiants du campus ont signé l’entente.
Selon la FAÉCUM, les cafés peuvent également se retirer de l’entente s’ils le désirent, contrairement à l’UdeM. « Ces ententes avec des entreprises comme Pepsi peuvent être problématiques, mais dans ce cas-ci, c’était une entente qui était avantageuse pour les étudiants », indique le secrétaire général élu de la FAÉCUM, Simon Forest.
Simon ajoute que la FAÉCUM s’est positionnée en faveur de cette entente à la suite d’une rencontre avec les différents gestionnaires des cafés étudiants. Il affirme que la grande majorité des cafés étudiants se sont montrés favorables à une entente, qui leur permettait d’acquérir un réfrigérateur, des prix préférentiels et des ristournes annuelles. « Par exemple, si un café voulait offrir des produits végétaliens qui sont plus dispendieux, il pouvait compenser les pertes avec cette entente », renchérit-il.
La Fédération stipule que l’entente respecte sa politique de responsabilité socioenvironnementale, disant qu’elle « favorise les fournisseurs et les distributeurs qui mettent en œuvre des mesures qui répondent aux critères de développement durable, notamment le respect du commerce équitable et la protection de l’environnement. »
Les détails de l’entente entre Pepsi et l’UdeM tels que les montants financiers et la durée de l’accord n’ont pu être dévoilés, car l’Université est liée par une clause de confidentialité.