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Le coordonnateur aux finances et services sortant, Simon Forest, a été élu secrétaire général de la FAÉCUM pour l’année 2017-2018. Crédit photo : Félix Lacerte-Gauthier

Une nouvelle voix

Quartier Libre : Comment ton expérience de coordonnateur aux finances et services te servira-t-elle pour ton nouveau poste ?

Simon Forest : Je fais une maîtrise en administration des affaires, ce qui m’a beaucoup servi dans mon mandat en finances et services. En tant que SG, ce sera à moi de voir quelles seront les opportunités de développement de services. L’an prochain, nous écrirons un nouveau plan de développement, ce qui sera une belle occasion de dresser le portrait des besoins pour les cinq prochaines années à la FAÉCUM.

Q. L. : Quelles sont les orientations que tu comptes inscrire au plan de développement ?

S. F. : Je n’en ai pas identifié pour l’année prochaine, puisque le plan de développement appartient vraiment à la communauté étudiante. Il faudra sonder quels sont ses intérêts. On peut déjà sentir que tout ce qui est développement durable et communication avec les membres individuels est très populaire. En ce moment, nous travaillons beaucoup avec les exécutants d’associations étudiantes pour propager nos messages, mais on se rend compte qu’on a peu de moyens de communication vers nos membres individuels. Donc, ce sera important de revoir nos méthodes en ce sens.

Q. L. : Y a-t-il d’autres axes que vous voudriez développer dans le plan de développement ?

S. F. : Nous avons adopté la politique de responsabilité socio-environnementale au dernier congrès. Il s’agira ensuite de voir s’il sera possible d’écrire un axe là-dessus, et d’évaluer comment nous développer tout en en respectant des principes socio-environnementaux et économiques responsables. Nous voulons entre autres élargir la disponibilité de produits équitables. L’année dernière, on a instauré le compost dans tous les cafés étudiants. Pour passer à la deuxième vitesse, nous en ferons un service institutionnalisé qui entre dans les opérations de l’UdeM. La récolte des matières organiques pourrait être disponible sur l’ensemble du campus.

Q. L. : Tu disais aussi vouloir favoriser l’implication des femmes sur le campus. De quelles façons comptes-tu t’y prendre ?

S. F. : En tant qu’homme, je ne peux pas savoir ce qu’est le contexte de l’implication des femmes. Ce que je compte faire est de coordonner les projets qui visent à augmenter leur implication. Il y a eu une première recherche en 2015, dont les recommandations ont été adoptées par le conseil central et mises en place cette année. De mon côté, ce sera de continuer à les appliquer. Il y aura également une autre recherche qui sera prochainement présentée au Conseil central, avec d’autres recommandations.

Q. L. : À quoi peut-on s’attendre de ton travail en tant que SG ?

S. F. : Ce sera de mener l’ensemble des dossiers et de représenter les intérêts étudiants aussi bien que mes prédécesseurs. Mes priorités pour l’année prochaine sont les violences à caractère sexuel, l’enquête sur la santé psychologique et le plan de développement. Trois grandes priorités pour lesquelles il faudra coordonner l’ensemble des projets des exécutants et exécutantes afin de bien les porter.

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