« Étant un amateur de science-fiction et intéressé par l’astronomie, j’ai eu un “flash” à un certain moment, révèle le finissant au baccalauréat en architecture de paysage Maxime Girard qui organise le concours avec son collègue Wissam Dib. Il y a aussi le fait que la planète Mars est beaucoup dans l’actualité depuis quelques années. » Dans la préparation du concours, Maxime a relevé des dizaines de concours de design qui portaient sur Mars et dont les résultats sont une source d’inspiration pour lui.
Le but ultime de la charrette est une exposition des idées soumises au Cosmodôme de Laval le 7 avril prochain, où des prix seront remis aux trois meilleurs projets. Les étudiants ont jusqu’au 31 mars pour soumettre deux affiches qui illustrent leur vision de l’habitat sur Mars. Maxime souligne que la grille d’évaluation sera adaptée à chaque participant, car il est essentiel de recevoir des propositions de tous les domaines, que ce soit en architecture de paysage, en design ou en urbanisme. Certains critères restent cependant les mêmes. « Ce qu’on demande aussi c’est que le graphisme et le texte soient séduisants : c’est une exposition grand public à la base, déclare-t-il. Ensuite, on demande de choisir un endroit sur la planète en utilisant Google Mars. On évalue surtout le design, le contexte, et la justification socioéconomique. »
Après six mois de recherche de partenaires et de développement, le projet a trouvé un soutien positif, notamment de la part des associations étudiantes et du Programme d’initiatives étudiantes (PIÉ). « Pour faire un concours qui attire les gens, il fallait de l’argent pour donner des prix qui sont substantiels, affirme Maxime. Et aussi pour stimuler les gens à participer, c’est la vraie vie. » D’autres partenaires ont rejoint l’initiative comme le Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ) qui a été le premier collaborateur officiel, l’Institut EDDEC (environnement, développement durable et économie circulaire) et le Planétarium de Montréal.