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La cérémonie de remise de prix du symposium a eu lieu au Carrefour des arts et des sciences de l’UdeM. Crédit photo : Marie Isabelle Rochon.

Dix-cuter de bibliothéconomie

«Le symposium constitue souvent la première occasion de présenter son projet de recherche à ses pairs et professeurs, tant de l’EBSI que de la SIS [School of Information Science de l’Université McGill], et d’ainsi obtenir une rétroaction par rapport à celui-ci », croit la doctorante à l’EBSI et coorganisatrice de l’évènement Adèle Paul-Hus. Toute la journée, 21 étudiants et chercheurs postdoctoraux ont présenté leurs projets de recherche sous forme d’affiches, de présentation orale ou de conférences éclair comprenant trois diapositives expliquées en trois minutes. Ils étaient évalués tant sur leur capacité de vulgarisation que sur la qualité du contenu mais aussi, cette année, sur l’originalité de la mention du nombre « 10 ».

« Nous avons intégré le chiffre 10 en mettant en évidence 10 mécanismes de transfert de connaissance que l’on a observés dans notre étude, déclare la candidate au doctorat en science de l’information à l’EBSI Elsa Drevon qui a remporté le premier prix. Il y avait un effort de concision à faire et, pour expliquer le cadre conceptuel, il fallait vulgariser, car la gestion des connaissances est assez floue pour les gens en général. » L’étudiante a dévoilé les données préliminaires d’une étude pilote sur les mécanismes de transfert des connaissances dans une association étudiante. « Depuis janvier 2016, nous observons des réunions d’associations étudiantes lors des transmissions de connaissances entre les anciens et nouveaux membres », dévoile l’étudiante qui travaille sur ce projet en parallèle de son doctorat avec sa directrice de thèse, la professeure Dominique Maurel.

Le chercheur postdoctoral à l’EBSI Nicolas Bérubé a quant à lui incorporé dix conseils pour les nouveaux étudiants aux cycles supérieurs dans sa présentation. « Le symposium a été une superbe expérience, lance-t-il. J’ai pu présenter mes travaux sur l’interdisciplinarité et l’égalité des genres en recherche », De son côté, le doctorant Simon Côté-Lapointe a présenté son projet à l’aide de dix réflexions issues d’une analyse de textes sur l’étude des utilisateurs et des usages des archives en archivistique.

Échanges et réseautage

« Le chiffre 10, ça peut être rigolo, mais ce n’est vraiment pas important à mon avis, pense le doctorant Philippe Mongeon. Certains, dont moi, ont utilisé des images comprenant le chiffre 10, par exemple, une horloge affichant 10 heures. D’autres ont divisé leur contenu en 10 points. » L’évènement et les présentations étaient bilingues, permettant à certains de s’exercer à faire des présentations scientifiques dans une langue qu’ils maîtrisent moins. « C’est une des trop rares occasions pour les étudiants des deux écoles de se rencontrer et d’échanger sur leurs recherches et leur parcours universitaire, ajoute-t-il. C’est aussi une occasion de présenter ses travaux dans un contexte plutôt informel et de prendre de l’expérience en préparation à des congrès scientifiques de plus grande envergure. »

Grâce à ses deux commanditaires, la Section de l’est du Canada de la Special Library Association (SEC-SLA) et l’Association des archivistes du Québec (AAQ), le comité organisateur du symposium a pu offrir un prix de 100 $ à la meilleure présentation étudiante. Un abonnement étudiant gratuit à l’AAQ a également été offert par tirage au sort pour remercier les étudiants qui ont participé à l’évènement.

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