« L’association étudiante, à l’époque, distribuait des fascicules toutes les semaines et souhaitait avoir un vrai journal, raconte le directeur du 50e et diplômé du baccalauréat en génie mécanique Maxime Callais. Quand on y pense, c’est beau de voir que Le Polyscope existe depuis 50 ans. » Au programme, une revue de l’histoire du journal dans le cadre d’une rencontre avec les anciens collaborateurs et un retour sur les éléments les plus marquants de ces 50 années.
« En puisant dans les numéros du passé, je me suis rendu compte que beaucoup de thèmes reviennent, comme les grèves étudiantes ou les contestations contre les frais de scolarité », explique Maxime. Il note que la différence majeure entre les débuts du Polyscope et aujourd’hui est le ton employé. D’abord plus engagé, le journal a pris une tournure plus légère dans les 20 dernières années.
Juste avant la soirée du 50e anniversaire, Le Polyscope organise une conférence de la Presse étudiante francophone (PrÉF) sur l’importance des faits. « En tant qu’école scientifique, on s’est vraiment orientés sur l’environnement actuel des faits et tout ce qui touche le factuel, renchérit Maxime. Par exemple, la recherche pour les articles ou l’importance des réseaux sociaux dans la façon où l’information est véhiculée. »
Les journalistes scientifiques Michel Rochon et Bouchra Ouatik ont confirmé leur présence en tant que conférenciers. L’équipe du Polyscope attend la confirmation d’un troisième invité.
Conférence sur l’importance des faits et 50e du Polyscope
Samedi 25 février 2017, de 14 h à 17 h et de 18 h à 22 h
Atrium Lorne-M.-Trottier, pavillon Lassonde
5 $ pour les membres des journaux affiliés à la PrÉF, 10 $ pour les non-affiliés
