« C’est étudiant, c’est effervescent, c’est émergent », décrit la doctorante en études cinématographiques et chargée de cours à l’UdeM Julie Ravary. Après plusieurs participations, elle a voulu s’impliquer comme coorganisatrice. « À maintes reprises, j’ai entendu des conférences qui ont bousculé ma pensée et qui m’ont ouvert des perspectives, affirme-t-elle. J’espère juste rendre la pareille. »
Cette année, le colloque se penche particulièrement sur les limites et les chevauchements de ce qui appartient aux Beaux-arts et à l’art populaire. Se retrouvent ainsi au programme l’album visuel Lemonade de Beyoncé, les perspectives queer et féministes de Game of Thrones et l’aspect artistique du site de rencontres Grindr. Des présentations plus classiques sont également attendues avec impatience, dont celle de l’artiste Marc Séguin et celle du conservateur des expositions de films au Musée George Eastman de New York, Jurij Meden.
Les conférences sont bilingues et gratuites. Selon Julie Ravary, tout le monde peut y trouver son compte. « L’audiovisuel fait partie de nos vies, rappelle-t-elle. Juste par les objets culturels étudiés, ça peut capter l’attention.» Par ailleurs, le colloque offre une vitrine au Département des études cinématographiques de l’UdeM, qui fête ses 50 ans cette année. « On est déjà un acteur influent dans les études cinématographiques canadiennes, croit Mme Ravary. Organiser le colloque, c’est réitérer notre position et notre engagement envers cela. » C’est la première fois en dix ans que le colloque de l’ACÉC a lieu dans une université francophone.
Pavillon Lionel-Groulx (Carrefour des arts et des sciences), 3150, rue Jean-Brillant
Du 15 au 18 Février
Entrée Libre