« C’est un grand jour pour moi, et pour les étudiants, a affirmé Hélène David. Il s’agit d’une entente que j’oserais qualifier d’historique. » Ce montant de 80 millions de dollars provient de l’abolition des crédits d’impôt pour études et frais de manuels par le gouvernement de Justin Trudeau. 68,5 millions permettront de rattraper l’indexation des frais de subsistance et 11,2 millions sont spécifiquement prévus afin de venir en aide aux étudiants monoparentaux.
« 80 millions de dollars par année, c’est le plus grand investissement dans le programme de prêt et bourse dans les 15 dernières années, indique le président de l’UEQ, Nicolas Lavallée. On arrive à des réalisations concrètes pour les étudiants les moins nantis et on rattrape en partie les retards d’indexation des dépenses admises.» Cela constitue, selon lui, un pas vers une plus grande accessibilité à l’enseignement supérieur.
Le seuil de revenu à partir duquel un diplômé doit rembourser ses prêts a également été augmenté de 20 000 $ à 25 000 $. D’autre part, les étudiants autochtones pourront bénéficier d’un aller-retour en avion de plus vers leur région natale. Enfin, les étudiants parents d’un enfant handicapé conserveront leur statut d’étudiant à temps plein même lorsque leur enfant atteindra l’âge de 21 ans. Cela leur permettra de garder une charge de cours légère pour s’occuper de leur enfant sans pénalité sur l’aide financière aux études.
De gauche à droite : Rose Crevier-Dagenais, présidente de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ); Denis Sylvain, président de la Fédération des associations étudiantes universitaires québécoises en éducation permanente (FAEUQEP); Hélène David, ministre de l’Enseignement supérieur; Nicolas Lavallée, président de l’UEQ (Courtoisie UEQ)