Astéroïdes et poussières de notes
The Castagne’s fait dans le beat familial. Au coeur de la formation originelle : Philippe et Marjolaine Castagne-Labelle. Lui joue de la guitare, elle de la batterie. Ensemble, ils foncent têtes rasées et colorées tout droit dans le ventre du trash et de la pop. À force de pic qui gratte et de baguettes qui frappent, le duo trouve un son qui lui ressemble, un style qui sait exprimer la rage adolescente qui les habite et l’énergie bigarrée qu’ils n’arrivent pas à contenir. The Castagne’s, c’est également le bassiste et homme au synthétiseur Dave Dubé, sorte de centre gravitationnel autour duquel orbitent ces Mars et Vénus éclectiques que sont Philippe et Marjolaine. Avec un bagage culturel un peu différent, Dave, d’abord technicien de son pour le duo, ouvre les horizons musicaux du groupe avec ses influences techno. Le 18 mai 2010, The Castagne’s brûle les planches du Piranha Bar pour la première fois en tant que trio avec une version revisitée de la bonne vieille trash-pop que le duo avait l’habitude de faire.
Propagation d’amour universel
L’idéologie The Castagne’s, c’est du party, de la danse et de l’amour. Sur scène, «c’est un gros échange de positivisme », précise Philippe. Une pop groovante, un trash défoulant, un esprit général qui dégage le bonheur. Passionnés, voire impressionnés par ce qu’ils font, ils ont un énorme respect pour toute la créativité qui se trouve à Montréal : «Montréal est comme un nid de talent. Tout le monde est prêt à s’aider, peu importe le domaine. Tout le monde s’aime sur la scène culturelle montréalaise : Il y a une sorte d’utopie d’effervescence artistique », souligne le guitariste et leader du groupe. The Castagne’s jongle avec les limites des genres, et pas seulement musicalement : Marjolaine se rase la moitié du crâne alors que Philippe se maquille. Comme le souligne ce dernier, «on fait ça pour ouvrir l’esprit du monde, même si beaucoup d’autres l’ont fait avant nous. Je suis content quand je vois des gens qui s’habillent comme nous ! J’ai hâte que tous les gars se maquillent !» Le look « costumes d’Halloween », ça colle parfaitement à leur style qui surfe entre les océans du trash et de la pop.
Perspective: lune de miel
The Castagne’s a des ambitions interplanétaires, rien de moins. Le trio veut se faire voir et entendre aux quatre coins du globe. «On chante en anglais, ça nous donne une porte d’entrée sur le monde entier et on veut en profiter», lance Marjolaine avec optimisme. Le groupe vient de terminer un enregistrement studio de leur matériel. Il n’y a pas encore de date précise pour la sortie de l’album, mais de nombreuses soirées trash-pop propres sont à venir. Jeunes protégés du talentueux Michel Pagliaro*, les membres de The Castagne’s n’ont pas fini de vouloir faire danser notre planète en manque d’amour.
The Castagne’s, ça grafigne en douceur, ça écorche de bonheur, ça pop de couleurs.
QUE PENSENT THE CASTAGNE’S DE LA CHINE ?
La Chine!? Ha oui, c’est là qu’a été tournée La guerre des tuques ! The Castagne’s a hâte de voyager pour découvrir différentes cultures. Étrangement, il y a beaucoup de personnes qui nous ont dit : «Hey! The Castagne’s en Chine! Au Japon! Ce serait fou de vous y voir, vous avez des têtes de mangas !»
– Philippe Castagne-Labelle