Tous les étudiants de première année, ainsi qu’une centaine provenant d’autres cycles, les personnes responsables des initiations et même le personnel du bar étudiant ont suivi cette formation, lors de la semaine d’orientation de la rentrée. Composée d’interventions, de conférences et d’ateliers interactifs, cette campagne a pour but d’habiliter les étudiants à agir lorsqu’ils sont témoins de violence sexuelle. « Le but est d’atteindre zéro agression sexuelle sur le campus, d’éliminer la culture du viol », explique la coordinatrice de la santé sexuelle à Bishop’s, Katherine Hébert, nouvellement engagée par l’Université.
La campagne permettra de sensibiliser les étudiants au consentement. Mme Hébert sera aussi chargée de les diriger vers des psychologues, infirmières ou personnes responsables de la sécurité. « Il faut déculpabiliser les victimes, les informer, affirme-t-elle. Certaines personnes ne se rendent pas compte qu’elles ont vécu des agressions. »
Elle développera par la suite un programme et élaborera une politique claire en fonction de ce qui se passe sur le campus : ce que pensent les étudiants, comment ils agissent, ainsi que leur attitude en matière de santé sexuelle. L’Université Bishop’s est également associée à la campagne Sans oui, c’est non !, lancée à l’UdeM en 2014.