Culture

L’équipe gagnante : Nelly Chriswell Manana, Andrée-Anne Caron-Boisvert, Cloë Cousineau, Florence Goulet-Pelletier et Simone Dalla Rosa. Courtoisie Andrée-Anne Caron-Boivert

Espace diffuseur de culture

Le projet Virage est vainqueur d’un concours dans lequel cinq équipes d’étudiants en architecture, architecture de paysage, design d’intérieur ou design industriel se sont affrontées. Leur objectif commun était d’imaginer ce qui allait prendre place sur le site du futur campus Outremont. Ainsi, l’équipe retenue a réfléchi à la transformation de huit conteneurs pour permettre l’aménagement d’une résidence d’artistes, d’une agora et d’un espace qui aura différents usages. « On va construire quelque chose de remarquable sur un site industriel en friche avec des phares illuminés et, derrière, on pourra voir le mont Royal avec la tour illuminée de l’UdeM », explique le président du jury et chargé de cours à la Faculté de l’aménagement, Jonathan Cha.

Pour l’étudiante à la maîtrise en architecture de paysage et membre de l’équipe gagnante Nelly Chriswell Manana, le projet est prometteur et deviendra un point de repère pour les quartiers environnants. « Nous espérons que le Virage sera un lieu d’inspiration et de partage où interagiront les étudiants, la communauté et les visiteurs », indique-t-elle.

Le concours était une façon de concrétiser les idées des étudiants. « Ce fut l’occasion unique de construire un projet, imaginé et conçu par nous », commente l’étudiante à la maîtrise en architecture, aussi membre de l’équipe gagnante Andrée-Anne Caron-Boisvert. Elle estime que le projet est intéressant, car il a beaucoup de potentiel créatif, d’enseignement, d’apprentissage et qu’il est rassembleur. « Nous avons misé sur une analyse approfondie du site d’Outremont et de ses particularités afin de proposer un projet avec un concept fort et ancré dans les problématiques du site », poursuit-elle.

De l’avis de M. Cha, ce projet donne la possibilité aux étudiants d’acquérir une expérience professionnelle qu’ils ne peuvent pas obtenir dans le cadre d’un cours universitaire. « Les participants au concours ont travaillé durant le mois de mai à la création de leurs propositions, ajoute-t-il. Le 30 mai, il y a eu un jury avec sélection du projet, et de mai à août, les gagnants ont travaillé presque à temps plein à faire de leur proposition un projet réalisable. »

L’appel de projets a aussi permis de mettre en relief les talents universitaires. « Le concours est le point de départ et permet la création du Catalyseur [voir encadré] qui, lui-même, va exister dans la durée avec de nombreux acteurs participants, raconte le professeur au Département de littérature et langues du monde et co-organisateur du Catalyseur d’imaginaires urbains Simon Harel. Ce n’est pas une communauté au sens contre-culturel, mais un lieu original, un peu alternatif qui voit le jour à l’UdeM », ajoute-t-il. Le projet Catalyseur d’imaginaires urbains, qui a fédéré plusieurs intervenants ayant travaillé en synergie et de concert, incluant le vice-rectorat à la recherche, à la découverte, à la création et à l’innovation, et le rectorat de l’UdeM, est en cours de réalisation et sera inauguré officiellement le 19 septembre prochain.

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