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Une première ferme verticale en aquaponie

Deux conteneurs récupérés et recyclés superposés, avec un élevage de quelque 500 poissons en bas et 400 plants de fraises, tomates ou encore bettes à carde en haut. C’est le projet d’agriculture urbaine né dans la tête de l’étudiant à la maîtrise en environnement et développement durable à l’UdeM Olivier Demers-Dubé et de l’étudiante en doctorat en management à HEC Montréal Émilie Nollet. L’un est spécialiste en agriculture urbaine et aquaponie, et l’autre en écoalimentation et lutte contre l’exclusion sociale.

« Les poissons produisent une eau remplie de nutriments. Les plantes vont se nourrir de cette eau riche, un peu comme du compost, et elles vont la filtrer de manière encore plus performante qu’un filtre industriel. L’eau va donc pouvoir être renvoyée vers les poissons. Tout se fait dans un circuit fermé », a expliqué Olivier Demers-Dubé à La Presse.

ÉAU souhaite ainsi faire découvrir l’aquaponie aux Montréalais grâce à cette ferme verticale éducative, située aux abords du marché Jean Talon jusqu’au mois d’octobre prochain. L’organisme prévoit l’ouverture de sa première ferme verticale aquaponique commerciale et urbaine en 2017.

L’initiative avait obtenu la première place du concours, le prix d’assiduité, en plus du prix d’innovation d’Univalor de l’Accélérateur Banque Nationale – HEC Montréal l’année dernière.

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