Culture

Le Jardin des Hespérides

«L’œuvre a été acquise dans le cadre de la politique de 1 % de la Ville [NDLR : 1 % du budget de construction d’un lieu public doit être alloué à la réalisation d’œuvres d’art destinées à ce dernier] lors de la construction du pavillon », explique l’assistante aux communications du Centre d’exposition de l’UdeM Myriam Barriault.

Nommée en hommage à la mythologie grecque, l’œuvre tient son nom du 11e des 12 travaux d’Héraclès (Hercule dans la mythologie romaine). Il devait obtenir l’une des pommes d’or du jardin des Hespérides, ici remplacée par une pomme de pin. Le sculpteur souhaitait faire un lien entre la pensée grecque et l’université en tant que lieu d’éducation.

À côté de la pomme de pin se trouve une pyramide reposant sur un piédestal. Cette dernière est ornée de systèmes de notation mathématique en guise de lien avec le pavillon André-Aisenstadt qui abrite le Département de mathématiques et de statistique. « L’œuvre est cependant clôturée et inaccessible au public pour des raisons de sécurité », explique Mme Barriault. Elle indique que des blocs se détachent de la structure du pavillon, et que l’Université est en procédure judiciaire contre le promoteur à ce propos.

Originaire d’Ottawa, Richard Purdy évolue dans le domaine des arts depuis plus de 40 ans, ayant entre autres monté des expositions en Australie, en France et aux États-Unis. L’œuvre Le Jardin des Hespérides a été créée dans le cadre de sa collaboration avec Les Industries Perdues, un groupe artistique qu’il a cofondé. Dans le cadre de cette collaboration, il a notamment réalisé des œuvres pour l’ONU, le Cirque du Soleil, la place Gérald-Godin devant la station de métro Mont-Royal et l’UdeM.

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