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Huit membres du bureau exécutif, six membres du conseil d’administration, ainsi que le président et vice-président du conseil central ont été élus lors du congrès. Crédit: Sarah Bouchaïb

Motion de soutien

Une motion de soutien de la coordonatrice aux affaires externes envers l’Union étudiante du Québec (UEQ) a donné lieu à de vifs échanges. Les discussions sont allées au-delà des problèmes de consultation dénoncés par certaines associations étudiantes membres lors de l’adhésion de la FAÉCUM à l’UEQ, le 25 novembre dernier. Les questions posées, notamment par l’Association des étudiants en philosophie de l’UdeM (ADÉPUM), ont tenté d’établir les limites du soutien de la FAÉCUM envers cette dernière. L’orientation 4 du comité des affaires externes stipule: « Que la FAÉCUM fasse la représentation de ses positions auprès des autres associations étudiantes et qu’elle soutienne l’UEQ ».

« Un mandat pour soutenir l’UEQ est beaucoup trop vague, explique l’un des coordonnateurs externes de l’ADÉPUM, Kevin Kaiser. En ne précisant pas les limites de son appui, la FAÉCUM pourrait se permettre d’agir comme bon lui semble sans consulter ses membres ». Il estime que la FAÉCUM exerce une influence non négligeable sur l’UEQ, puisque ses membres constituent actuellement 55,6 % des étudiants affiliés.

Pour la trésorière de l’ADÉPUM, Audrey Paquet, l’UEQ ressemble davantage à une extension de la FAÉCUM qu’à une véritable association nationale. Selon elle, l’échec de la campagne d’affiliation de l’UEQ à l’Université Laval et à l’Université de Sherbrooke devrait inciter la FAÉCUM à adopter une certaine réserve. « Si cela pouvait sembler emballant au départ, aujourd’hui on est en droit de se demander si la volonté du Bureau exécutif d’aller de l’avant dans son soutien de l’UEQ est dans le meilleur intérêt de la FAÉCUM », suggère-t-elle.

Pour la coordonnatrice aux affaires externes de la FAÉCUM, Marie D. Gauthier, le flou de la motion permet de donner un maximum de latitude pour défendre la FAÉCUM à l’échelle nationale. De plus, pour elle, le soutien à mettre en place est davantage préventif qu’actif. « Ça se veut large pour que la FAÉCUM ait en sa possession tous les moyens possibles pour aider l’UEQ avec bretelles et ceinture en cas de problème et ainsi se développer un véhicule de défense fort », illustre-t-elle.

Malgré les inquiétudes soulevées par la motion de soutien, celle-ci s’est soldée par un vote favorable à son maintien. « Dans tous les cas, la FAÉCUM soutient de façon importante l’UEQ dans son mandat en tant que membre et c’est d’ailleurs ce que quelques personnes ont souligné lors des délibérations », explique le secrétaire général sortant de la FAÉCUM, Nicolas Lavallée. À son avis, l’appui majoritaire reçu par la motion confirme que l’UEQ bénéficie toujours du soutien de la plupart des associations étudiantes affiliées à la FAÉCUM.

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