Bonne fortune
Le Centre Clark présente jusqu’au 9 avril Bonne fortune, une installation d’œuvres de l’étudiant au doctorat en études et pratiques des arts à l’UQAM Guillaume Adjutor Provost.
En entrant dans la salle d’exposition, le visiteur est intercepté par des rangées de chemises de travail suspendues. L’intérieur des cols est garni de réimpressions numériques de cartes QSL [NDLR : cartes d’accusé réception] que s’échangeaient les camionneurs du Québec entre les années 1970 et 1990.
« Ce n’est pas une œuvre qui est figée, car il va y avoir une performance surprise, indique la cocoordonnatrice générale et artistique au Centre Clark, Manon Tourigny. On sait qui la fera, mais on ne sait pas ce qui sera fait. » Guillaume Adjutor Provost veut que des collaborateurs viennent activer l’installation, pour lui donner une autre couleur que la sienne. L’artiste Sarah Chouinard-Poirier effectuera une performance le 24 mars.
En plus des chemises, trois œuvres de grand format représentant le logo de la Confédération des syndicats nationaux (CSN) ponctuent l’espace. Utilisant la technique de soustraction et d’addition de teinture baptisée tie-dye, le logo bien connu est déformé selon une esthétique psychédélique.
Sculptures et allégories
La galerie B-312 présente jusqu’au 2 avril Vista de l’étudiante à la maîtrise en sculpture de Concordia Annie Descôteaux et Au pied des monuments d’émeutes grecs du diplômé au baccalauréat en arts visuels et médiatiques de l’UQAM Gabriel Morest.
La galerie B-312 dispose d’une petite et d’une grande salles d’exposition. Dans la plus grande se trouve près d’une dizaine de sculptures dans un dispositif d’installation de Gabriel Morest, sculptures inspirées de figures de l’histoire de l’art et des civilisations. Ces œuvres alignées ont des formes anthropomorphiques dont les extrémités se développent dans l’espace. « Leur verticalité confère à ces sculptures un aspect monumental, totémique, estime l’une des membres de l’équipe de la galerie B-312, Ophélie Chalabi. Les monuments, qui font partie de notre paysage et qui, souvent, constituent spontanément le point de départ de rassemblements et de manifestations, sont ici détournés ». D’où le titre de l’exposition.
Dans la petite salle se trouvent quatre collages d’Annie Descôteaux. Des œuvres figuratives et simplistes, représentant des objets du quotidien comme des plantes, des œufs au plat ou des cigarettes. Une installation dans l’espace vient compléter le tout.
