Volume 23

L’Association canadienne-française pour l’avancement des sciences (Acfas) tient du 3 au 7 mai son 88e congrès annuel, organisé par l’Université de Sherbrooke (UdeS) et l’Université Bishop. Courtoisie wikimedia.org

L’histoire au numérique

«On a des étudiants de plusieurs universités et de différents programmes : histoire, histoire de l’art, archivistique ou études québécoises, explique la professeure au Département d’histoire à l’UQAM Joanne Burgess. Ce n’est pas seulement ouvert aux étudiants, il y a également des diplômés, des gens du milieu des musées et du patrimoine. »

Le programme dure six jours, de 9 heures à 18 heures. La formule mêle théorie et pratique, avec des présentations faites par des professeurs, des conférences d’experts invités, du travail en laboratoire et sur le terrain avec des organismes partenaires, comme une visite aux Archives de Montréal, ainsi que des périodes de discussion. « C’était des journées intenses, prévient l’étudiant au doctorat en histoire à l’UdeM Dominic Laramée, présent à la première édition. Certains jours, je commençais à écrire à 6 heures du matin et n’étais pas rentré chez moi avant 22 heures ». Le jeune homme estime en revanche qu’en une semaine, il a appris davantage que durant deux cours universitaires.

Organisé par le Partenariat de recherche Montréal, plaque tournante des échanges : histoire, patrimoine, devenir de l’UQAM, dont Mme Burgess est la directrice, et le Département d’histoire de l’Université de Sherbrooke, le programme est limité à 25 places. Les étudiants inscrits peuvent se faire créditer leur cours dans le cadre d’une maîtrise ou en fin de baccalauréat dépendamment de leur université et de leur département.

Cette année, l’École abordera la thématique de l’histoire par l’image et permettra aux élèves de mieux comprendre les exigences de traitement d’une image numérisée, comment l’utiliser dans des applications mobiles ou sur des sites Web. « Chaque année nous initions les étudiants à certains logiciels pour leur donner un minimum de compréhension de ce que le numérique rend possible, et comment un historien peut l’exploiter pour ses recherches », précise Mme Burgess. L’occasion également de mieux comprendre comment le numérique peut entrer au service de la diffusion et de la transmission des connaissances, selon la professeure.

D’après l’étudiant à la maîtrise en histoire à l’UQAM Roch Montpetit, le programme permet de s’outiller avec des ressources informatiques qui facilitent le travail des étudiants et chercheurs. « Je travaille sur l’histoire à partir de la photographie. La thématique de cette année va donc me permettre de découvrir des outils qui me permettront de me perfectionner », dit-il. Des inscriptions se sont déroulées jusqu’au 1er mars et d’autres suivront vers la mi-mars.

14

Partager cet article