« Avec la FAÉCUM, on trouve que nous mettons nos énergies dans une impasse, explique la porte-parole de l’AECSAUM, Gabrielle Tanguay. On perd notre temps à vouloir changer des choses à l’intérieur de la Fédération, mais on a l’impression qu’il n’y a jamais de changement. » Elle précise que l’AECSAUM se sent mal représentée par la FAÉCUM depuis plusieurs années et que le mandat de l’Association de piloter un nouveau regroupement associatif à l’UdeM date du mois d’octobre dernier.
La récente affiliation de la FAÉCUM à l’UEQ a poussé l’AECSAUM à organiser une discussion le 3 décembre prochain. Gabrielle Tanguay estime qu’au moins une dizaine d’associations seront présentes lors de cette rencontre. « Avec la situation par rapport à l’UEQ, nous nous sommes dit qu’il était temps de changer les choses », commente-t-elle.
« On veut sortir de la FAÉCUM pour créer quelque chose qui va mieux nous représenter et qui va peut-être avoir plus de poids politique, poursuit Gabrielle Tanguay. Nous en sommes au stade de construction. » L’Association souhaite tenir un congrès de fondation d’un nouveau regroupement associatif à la session d’hiver et appelle les différentes associations de l’UdeM à débattre de la question dans leurs assemblées générales.
La FAÉCUM estime quant à elle que la consultation auprès des étudiants relative à l’affiliation à l’UEQ « s’est faite correctement et que les associations ont eu le temps et les moyens de prendre leur décision sur l’affiliation en vue du congrès » (relire notre brève : «Une affiliation qui sème la discorde »).
L’AECSAUM s’est positionnée contre l’affiliation à l’UEQ lors de son assemblée générale le 4 novembre dernier. L’Association représente les 165 étudiantes et étudiants des cycles supérieurs en anthropologie à l’UdeM.