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Crédit photo: Flickr/abdallahh

L’inscription à l’université

Nous vivons dans une société où la performance est reine. Faire plus et faire mieux, voilà le mot d’ordre. C’est dans cette optique que beaucoup poussent les jeunes à poursuivre des études universitaires. Obtenir son bac est devenu un rite de passage obligé. Nous devons alors nous poser la question: est-ce que tout le monde y a vraiment sa place? Entendons-nous bien, je ne remets pas en question l’intelligence de qui que ce soit. Chacun possède ses propres forces. L’un est meilleur en mécanique, l’autre préfère la cuisine, un autre encore voudrait devenir pilote d’avion. Il n’y a pas de sot métier comme dit le proverbe.             

Pourtant, certains s’inscrivent à l’université dans le but de plaire à leurs proches ou simplement pour faire comme tout le monde. Ils se conforment en quelque sorte. Leurs premières sessions s’avèrent très difficiles et la plupart finit par quitter sans diplôme en poche. Ne devrions-nous pas les encourager à choisir leur propre voie? Plein de domaines techniques sont en demande de main-d’œuvre. Je ne questionne pas l’existence des institutions universitaires. Je crois plutôt que nous devrions revaloriser les orientations collégiales et techniques afin que tous y trouve leur compte. L’université n’est pas une entreprise qui doit conserver sa clientèle. Il s’agit d’un milieu de vie où les étudiants suivent leurs rêves. 
                  
C’est pourquoi je suggère la mise en place d’un examen d’entrée à l’inscription. Il n’y a rien d’inusité . Plusieurs établissements en Europe et en Asie le font déjà. Il y aurait des questions d’ordre général ainsi qu’une rédaction écrite. En gros, ce test viendrait départager l’ensemble des inscrits. On proposerait aux étudiants qui ne le réussissent pas d’autres avenues qui s’offrent à eux. Pourquoi pas sous la forme d’un petit livre qui indiquent les meilleures institutions selon leur propre domaine? Je suis persuadé que ce genre d’initiative mettrait l’UdeM à l’avant-garde des universités canadiennes. Il s’agit de donner l’exemple.

 

Nicolas Lavoie-Zhao, étudiant à la majeure en sciences de la communication.

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