Campus

La FAÉCUM a lancé sa campagne de mobilisation pour le financement de la recherche universitaire le 18 août dernier. Crédit Photo: Isabelle Bergeron.

L’importance du financement de la recherche

«Nous avons eu de très bons échos de la part des différents partis politiques concernant nos revendications, affirme le secrétaire général de la FAÉCUM, Nicolas Lavallée. Nous sentons qu’il existe un réel intérêt des partis de réinvestir en recherche universitaire et de nous suivre dans nos différentes réclamations. » La Fédération a entamé en mai dernier une ronde de rencontres avec les chefs des principaux partis. Seuls les conservateurs sont restés absents des négociations, malgré plusieurs demandes, d’après Nicolas Lavallée.

Le financement des étudiants chercheurs est le pilier central des recommandations de la FAÉCUM. Une lettre ouverte a également été publiée dans La Presse en août dernier, en partenariat avec d’autres associations étudiantes et membres de la communauté scientifique. Celle-ci demande aux partis fédéraux de s’engager à augmenter le financement des trois organismes subventionnaires de recherche du Canada. « C’est un premier geste pour s’inscrire dans la campagne électorale », explique Nicolas Lavallée.

La FAÉCUM expose 15 recommandations sur sa plateforme disponible en ligne, où la question du financement de la recherche est largement représentée. « Une baisse de financement implique que la population étudiante doit subvenir à ses besoins en travaillant ou en s’endettant, ce qui l’empêche de se concentrer pleinement sur sa recherche », défend le doctorant en physique et coordonnateur à la recherche universitaire de la FAÉCUM, Nicolas Bérubé.

La FAÉCUM milite aussi pour augmenter le fonds de soutien à la recherche, le réinvestissement dans le transfert canadien en matière de programmes sociaux et pour réserver un siège aux étudiants au sein des conseils d’administration et de recherche canadiens.

L’étudiante au baccalauréat en écriture de scénario et création littéraire Léonie Desjardins-Meunier se souvient des grèves étudiantes du début d’année et pense que ces élections peuvent faire la différence. « Nous, les étudiants, nous avons essayé de nous faire entendre en manifestant, en faisant grève, mais en vain, croit-elle. Aujourd’hui, nous devons aller voter pour le gouvernement fédéral, notre moyen de pression principal réside là. » Elle considère que les gouvernements sous-estiment le pouvoir des étudiants et que la mobilisation jusqu’au 19 octobre est très importante.

Pour connaitre les revendications des autres associations étudiantes québécoises :

Lire l’article sur quartierlibre.ca/assos

Partager cet article