Culture

Courtoisie Camarine.

Prendre son envol avec « C’était là »

Après une formation en musique jazz classique, Camarine s’est tournée vers le folk. Elle a ensuite pris trois ans de pause musicale, abandonnant par la même occasion le piano pour le ukulélé. « J’avais envie de quelque chose qui sonne simple sans être simpliste, qui sonne chaleureux, accessible », raconte-t-elle. Ce désir de simplicité est un pari gagné et est à l’image du pseudonyme de la chanteuse, une baie boréale de Sept-Îles, à la fois délicate et forte.

La présence du ukulélé donne un sentiment d’évasion aux cinq chansons de l’album, dont les paroles sont sensibles. L’image de l’escapade s’impose alors d’elle-même. La rupture d’un amour est aussi un thème récurrent. « Il y a aussi le questionnement par rapport à ce que sont l’amour et les relations, explique Camarine. Est-ce qu’on peut avoir une vision un peu plus large des barèmes établis ? »

 Elle révèle par ailleurs qu’une intuition, présente dans la chanson éponyme de l’album, l’a guidée durant la réalisation, rendant l’expérience très fluide. Composé de textes très récents, C’était là est devenu réalité en l’espace de quatre mois avec le réalisateur Marcus Quirion. C’était là possède une acoustique minimale qui sonne juste, laissant de la place aux paroles et à la voix charmante de Camarine.

 

Camarine – C’était là – Lancement d’EP
18 octobre, 17h
Quai des Brumes
Entrée libre

 

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