«C’est une solution qui offre de la souplesse et qui est adaptée aux véritables besoins des étudiants, a affirmé Mme Roy. Ça va permettre à certains parents qui hésitent de retourner aux études ou de poursuivre leurs études.» La ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, également présente lors de l’annonce vendredi matin, a ajouté que les parents-étudiant·e·s sont la cible de ces mesures. «Le milieu de l’enseignement supérieur est essentiel au développement économique et social du Québec,a-t-elle expliqué. Il est nécessaire qu’il soit un milieu inclusif pour les familles des étudiants et étudiantes.»
Les deux ministres semblaient particulièrement fières de faire cette annonce en présence des présidentes de diverses associations étudiantes du Québec. Mme Roy a rappelé avoir fondé la FAÉCQ, ancêtre de la Fédération étudiante collégiale du Québec (FÉCQ) et avoir été la première femme présidente de la Confédération des Associations d’étudiants et étudiantes de l’Université Laval (CADEUL). Mme Déry est pour sa part une ancienne étudiante de l’UdeM, où elle avait effectué des études en journalisme.
Haltes-garderies Les haltes-garderies sont des centres qui accueillent les enfants de cinq ans et moins. À la différence des centres de la petite enfance (CPE) ou d’autres garderies traditionnelles, les haltes-garderies proposent aux parents de laisser leurs enfants pendant des périodes plus courtes, de manière occasionnelle et variable. Ce sont donc des centres adaptés aux besoins des parents-étudiant·e·s, qui peuvent déposer leurs enfants le temps d’un cours. À la halte-garderie de la FAÉCUM, Le Baluchon, les parents peuvent par exemple réserver des blocs de 4,5 heures de manière ponctuelle. |