Le Pôle montréalais d’enseignement supérieur en intelligence artificielle (PIA), composé de 19 membres, est dirigé par un panel d’experts, de chercheurs et de professeurs. Depuis le 22 août dernier, leur mission est de transmettre leurs connaissances en IA aux enseignants et professionnels des universités participantes, par le biais d’appels à projets publiés sur le site Web du PIA. « Nous souhaitons développer des éléments de formation, non seulement utiles à ceux qui développent l’IA, mais aussi à ceux qui l’utilisent », explique la vice-rectrice adjointe aux études de premier cycle et à la formation continue de l’UdeM, Sylvie Normandeau.
« C’est le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur qui a initié le mouvement », explique-t-elle. Pour l’instant, deux projets sont offerts. Le premier invite les étudiants à participer afin de déterminer le niveau de connaissances à développer dans les formations. Le second propose aux professeurs de coopérer pour déployer des activités de formation et des programmes d’apprentissage. Les objectifs du nouveau pôle sont de former les individus à l’IA et leur permettre de développer un regard critique.
Une initiative québécoise
« Qu’on le veuille ou non, l’intelligence artificielle est présente partout autour de nous », déclare Mme Normandeau. Selon elle, l’intelligence artificielle connaît un essor sans précédent et les technologies qui l’utilisent exigent sans cesse de nouvelles connaissances. Sur le long terme, l’objectif du pôle est de s’étendre partout au Québec. D’après Mme Normandeau, la Belle Province se veut ainsi innovatrice au Canada en encourageant fortement la collaboration entre les collèges et les universités.
