Cinq films pour être vert… de peur!

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Par Frédéric Bouchard
mardi 17 mars 2015
Cinq films pour être vert... de peur!
Image tirée du film All the boys love Mandy Lane
Image tirée du film All the boys love Mandy Lane
Qui dit St-Patrick, dit vert... de peur? Je vous propose cinq films qui abordent le genre de l'horreur de manière originale et inhabituelle. Détracteurs, s’abstenir !

Teeth (2007) de Mitchell Lichtenstein présente Dawn (Jess Weixler), une jeune adolescente à la tête d’un groupe d’abstinence sexuelle, qui découvre que son vagin a… des dents. Le concept est disjoncté, mais le long métrage épouse le genre de la comédie pour offrir plusieurs séquences mémorables et hilarantes (on pensera évidemment à la visite de Dawn chez le gynécologue). Au-delà de cette prémisse invraisemblable, se dessine le portrait d’une jeune femme en pleine transformation. Les jeunes adolescents mâles en rut n’ont qu’à bien se tenir, Dawn leur fera regretter de l’avoir considérée comme un objet sexuel. 

Dans un tout autre registre, Dans ma peau (2002) de Marina De Van raconte l’histoire d’Esther, une jeune femme brillante. Lors d’une soirée chez son amie Sandrine, Esther tombe et se blesse. Quelques heures plus tard, elle réalise l’importance de sa blessure. À partir de ce moment, Esther commence à s’automutiler, un peu pour rétablir le contact avec son corps. Il s’agit du premier long métrage de De Van, surtout connue pour son travail d’actrice – elle incarne ici Esther. Ce film très visuel et absolument fascinant mérite d’être vu, ne serait-ce que pour une séquence dans un restaurant, une scène d’anthologie à ne pas manquer.

Reconnu surtout pour son travail de directeur artistique, le cinéaste Chris Gorak a réalisé Right at Your Door, sorti discrètement en 2007. Le film met en scène Brad (Rory Cochrane) et sa femme Lexi (Mary McCormark). Un matin comme les autres, Lexi part pour le travail, alors que Max reste à la maison. Il entend à la radio que des bombes toxiques ont éclaté au centre-ville de Los Angeles. Sans nouvelles de sa femme, l’homme panique et s’enferme dans sa maison. Quelques heures plus tard, Lexi se présente au seuil de la porte. Cependant, les autorités ont ordonné aux gens à l’intérieur de demeurer en quarantaine. Axé davantage sur l’élaboration d’une tension soutenue, le long métrage garde en haleine jusqu’à sa finale surprenante.

Le film, paru en format DVD il y a à peine un an, a été réalisé en 2006: All the Boys Love Mandy Lane présente son héroïne-titre (joué par Amber Heard), une jeune et belle adolescente que tous les garçons désirent et que toutes les filles envient. Déterminés à dépuceler la jeune femme, ses amis décident de se rendre à la campagne pour la fin de semaine. Rapidement, un mystérieux tueur les assassine les uns après les autres. Derrière cette prémisse remâchée, le long métrage du réalisateur Jonathan Levine se distingue particulièrement des autres slashers pour son portrait de l’adolescence et son dénouement inattendu.

Enfin, End of the Line (2007) du Québécois Maurice Devereaux suit une jeune femme confinée dans un métro où un groupe de religieux persuadés que la fin du monde est imminente assassine ceux qui refusent de se convertir à leur culte. Malgré un budget limité, le cinéaste parvient à offrir un récit intriguant, des séquences terrifiantes, et une finale qui engendrera des discussions !

Bonne Saint-Patrick !