Culture

40e anniversaire de la Faculté des arts et des sciences : Rendez-vous manqué

Tout au long de la session d’automne 2011 et du mois de janvier 2012, 46 courts et longs métrages en lien avec le 40e anniversaire de la Faculté des arts et des sciences ont été diffusés au pavillon Lionel-Groulx. Bilan mitigé.

La salle du pavillon Lionel-Groulx était presque vide lors des projections en lien avec le 40e anniversaire de la Faculté des arts et des sciences (Crédit photo : Pascal Dumont).

Le mercredi 25 janvier, la programmation proposait deux courts métrages projetés au Carrefour des arts et des sciences. La salle n’était occupée que par sept spectateurs, dont Pier- Philippe Chevigny, le réalisateur d’un des films projetés, Carré de sable, et quatre membres de son équipe de tournage. Ainsi, seulement deux personnes n’avaient jamais vu les films présentés.

« L’information a mal circulé », confie le réalisateur, qui a été mis au courant de la projection la veille seulement. En affichant un message sur sa page Facebook, il a mis son équipe au courant. «C’est toujours le fun de voir le film projeté, même si ce n’est pas la première fois », affirme le jeune réalisateur.

Rétrospective

Au début de l’année, le doyen de la Faculté des arts et des sciences charge la professeure au Département d’histoire de l’art et d’études cinématographiques Isabelle Raynauld d’établir la programmation en l’honneur des 40 ans de la Faculté. Après avoir consulté ses collègues, elle décide de projeter les films que les étudiants, les professeurs et les employés liés au département ont produits dans les dix dernières années. «C’était vraiment pour montrer en toute transparence ce qu’on a fait. Il n’y avait aucun critère de qualité, nous avons privilégié la quantité, affirme Isabelle Raynauld. Il n’y avait pas d’exclusion, car le but n’était pas de faire un panthéon. L’Université est un lieu d’apprentissage et nous voulions faire découvrir toutes les productions, que ce soit celles des étudiants de première année ou celles des professeurs.»

Isabelle Raynauld est fière de son programme. «Je suis très heureuse de cette initiative de la part du doyen, car c’est rare que nos films soient projetés à l’intérieur de l’Université», affirme-t-elle. Malgré quelques problèmes techniques lors des projections, le seul vrai bémol pour Mme Raynauld a été le manque de publicité.

Le doyen de la Faculté, Gérard Boismenu, partage cette opinion. « Les projections étaient intéressantes, mais il faut avouer que ce ne fut pas extraordinaire du point de vue de la communication et c’était de notre faute, avoue-t-il humblement. Nous allons apprendre de nos erreurs pour nous améliorer. »

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