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Représenter l’UdeM en trois minutes

Catherine a vu dans ce concours une belle occasion de s’outiller en matière de vulgarisation scientifique. « Lorsque j’essayais de vulgariser mes recherches aux gens près de moi, souvent ce qu’ils retenaient, c’est que je travaillais avec des selles, explique-t-elle. Cela faisait des belles blagues, mais les gens ne se souvenaient pas vraiment de mes recherches. »

En janvier dernier, elle a publié un article scientifique sur ses recherches, ce qui lui a valu une certaine attention médiatique. « J’ai réalisé à ce moment-là que même quand les gens s’intéressaient vraiment à la science, je n’étais peut-être pas tout à fait équipée pour bien répondre, renchérit-elle. Le concours m’a permis de me séparer du jargon très scientifique, ce qui était vraiment difficile après cinq ans à parler de ma thèse de cette façon-là. »

Au cours de ses recherches, Catherine s’est intéressée aux bactéries qui se trouvent dans le tube digestif des Inuits. Ultimement, elle tente de trouver un moyen pour les consommateurs, et plus particulièrement pour les communautés autochtones, de manger du poisson sans s’inquiéter de la problématique du mercure.

La finale provinciale aura lieu le 4 mai prochain dans le cadre des Journées internationales de la culture scientifique de l’Association canadienne-française pour le savoir (Acfas) à l’Université McGill.

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