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L’Association des étudiant(e)s de philosophie de l’UdeM (ADEPUM) a voté deux jours de grève pour le 23 novembre et le 6 décembre. Réunis en assemblée générale le 11 novembre dernier, les membres ont résolu de suspendre la tenue des cours pour joindre les manifestations prévues ces deux jours là contre la tarification des services publics et la Rencontre des partenaires en éducation.

Après une plénière de plus d’une demi-heure, une première proposition a été soumise à l’assemblée visant à ce que l’association tienne une journée de grève le 6 décembre prochain, jour de la Rencontre des partenaires en éducation.

Cette réunion rassemblera des membres de la communauté universitaire, de syndicats, d’entreprises et de certaines associations étudiantes dans le but de traiter de la question du financement des universités. S’opposant à toute hausse de frais de scolarité, l’ADEPUM a résolu à très forte majorité de débrayer pour contester la tenue de ce sommet en participant aux manifestations qui se tiendront à Québec.

L’ASSÉ lance un mouvement de grève

L’ADEPUM se joint ainsi à un mouvement de grève appelé par l’Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ). En date du 16 novembre, six associations avaient des mandats de grève, alors qu’au moins six autres associations devaient se prononcer d’ici le 6 décembre.

Lors de cette même assemblée, une deuxième journée de grève pour le 23 novembre a été votée à majorité claire. Elle visait à favoriser la participation à la manifestation organisée par la Coalition opposée à la tarification et à la privatisation des services publics. « On fait la grève par solidarité avec les groupes communautaires, pour protester contre les mesures régressives du dernier budget qui vont toucher les contribuables les plus pauvres », soutient M. Hamon.