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La consultation a permis d’établir que seulement 11,6 % des périodiques de l’éditeur Springer sont nécessaires pour la recherche et l’enseignement à l’UdeM. Photo: Pixabay.

Fin d’abonnement à 2 116 périodiques

Le magnat de l’édition propose un ensemble de revues supérieur à la demande réelle de l’UdeM. Selon une consultation menée en 2015, seules 265 publications de Springer seraient utilisées par les étudiants dans leurs travaux. Les 150 titres conservés par l’UdeM représentent la seule concession accordée à l’éditeur. « Nous tentons de répondre au mieux aux besoins de notre communauté en dépit des compressions budgétaires des dernières années, de l’avidité des éditeurs commerciaux et de la faiblesse du dollar canadien », déclare la directrice des collections Stéphanie Gagnon par voie de communiqué.

La FAÉCUM déplore encore une fois la réduction des abonnements. Toutefois, la secrétaire générale de la Fédération, Andréanne St-Gelais, affirme que le fait de ne pas renouveler les abonnements est un moyen de pression qui a fonctionné par le passé. « Notre point de combat, c’est d’écrire directement aux grands éditeurs, déclare-t-elle. Pour que cela fonctionne, il faut que la communauté universitaire au complet embarque avec nous. »

Au courant des prochains mois, la FAÉCUM invitera ses membres à contacter par courriel les représentants de Springer pour manifester leur mécontentement devant la hausse des prix de leur catalogue. Son plan d’action prévoit également d’encourager les étudiants et les chercheurs de l’UdeM à utiliser des plateformes d’édition en ligne libres de droits comme Papyrus.

La hausse des tarifs des grands éditeurs est un problème généralisé dans les universités québécoises. Plus tôt cet hiver, l’Université de Sherbrooke a également annulé son abonnement auprès de Springer pour les mêmes raisons que celles évoquées par le service des bibliothèques de l’UdeM.

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