Culture

Titre Manquant

Vendredi soir au National, guirlandes lumineuses, lumières chatoyantes, mélodies douces et voix de coton ouaté : c’est l’effet Angus & Julia Stone.

Ces deux-là, on aimerait les rencontrer lors d’un voyage, perdu dans les déserts islandais, à bord d’une roulotte en Irlande, ou encore sur le bord d’une route mexicaine. On voudrait passer une soirée au coin d’un feu de bois avec eux, à les regarder jouer et chanter. Vendredi soir, les Australiens Angus & Julia Stone, frère et sœur, sont de passage à Montréal pour présenter leur dernier album Down the way.

Dès les premières notes, l’esprit s’en va vagabonder, les couples s’enlacent, certains ferment les yeux : et pourtant rien de mièvre ni de sirupeux ici. De la folk oui, mais de la folk maîtrisée. Tout simplement des artistes qui savent jouer: pendant qu’Angus gratte sa guitare, en alternant chant et harmonica, Julia jongle entre la trompette, la guitare et le piano. Deux voix : l’une un peu cassée, où l’émotion est sans cesse palpable, l’autre plus profonde, qui n’est pas sans rappeler Björk.

Accompagnés d’un très bon band, les deux artistes s’amusent. Ils racontent leurs histoires de voyage, leurs rencontres. Et quand Julia entonne une reprise mélancolique de You’re the one I love à la guitare, le public rit et chante avec elle. De l’échange encore, comme lors du rappel, où Julia demande au technicien d’éteindre toutes les lumières, et au public de fermer les yeux.

Si le groupe n’a rien inventé, les mélodies restent encrés dans la tête, comme Just a boy, For you, Big jet plane ou encore And the boys.  A voir en concert donc, pour l’ambiance intimiste et chaleureuse mise en scène par ces deux jeunes beatniks d’un autre temps.

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