Volume 21

L'Université Stanford, située en plein coeur de la Silicon Valley, est une pépinière de futurs entrepreneurs dans lesquels l'université souhaite investir. (Crédit photo: flickr.com/alexispz)

Stanford investit dans ses étudiants

L’Université américaine Stanford récompense la créativité de ses étudiants. L’établissement a décidé d’investir dans les sociétés conçues par ses élèves et ses diplômés.

Stanford soutient l’entrepreneuriat de ses anciens et nouveaux étudiants. L’Université a mis en place un fonds sans aucune limite fixée, le 5 septembre dernier, pour financer les start-ups impulsées sur son campus. L’Université ne sera pas, cependant, le principal investisseur dans les projets qu’elle soutient, pour éviter tout risque.

Située dans la Silicon Valley, Stanford souhaite s’impliquer au sein des sociétés créées par les étudiants passés sur ses bancs. Les grandes entreprises Google, Yahoo et Hewlett-Packard comptent chacun au moins un fondateur issu de Stanford. Une visibilité que l’Université souhaite conserver en soutenant financièrement les initiatives de ses étudiants.

Tous ne s’accordent pas sur cette initiative. Stanford est accusée de prioriser l’entrepreneuriat en dépit de l’enseignement et de la recherche. Les professeurs ne viendraient plus pour enseigner, mais pour rechercher des investissements. Rappelons qu’en 1998 un professeur avait investi dans le projet de deux de ses élèves. À ce jour, l’enseignant est milliardaire. Il avait cru dans un projet maintenant connu sous le nom de Google.

Les liens avec les entreprises de la Silicon Valley se retrouvent aussi au sein de la direction de l’établissement. Le président de Stanford siège comme membre du conseil d’administration de Google.

Ces liaisons peuvent parfois avoir des répercussions sur la scolarité des étudiants. En avril dernier, une jeune entreprise développant le paiement mobile, et financé par des professeurs de Stanford, est venue recruter sur le campus. Douze étudiants ont décidé d’abandonner leurs études pour travailler pour cette société. Un cas qui reste isolé, selon la direction de Stanford.

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