Congrès 2013: Bilan positif

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Par Coraline Mathon
mercredi 27 mars 2013
Congrès 2013: Bilan positif
La secrétaire générale sortante de la FAÉCUM, Mireille Mercier-Roy, se prépare à livrer son discours de fin de mandat. (Crédit photo: Pascal Dumont)
La secrétaire générale sortante de la FAÉCUM, Mireille Mercier-Roy, se prépare à livrer son discours de fin de mandat. (Crédit photo: Pascal Dumont)

Après deux années au sein du bureau exécutif de la Fédération des associations étudiantes du campus de l’UdeM (FAÉCUM), Mireille Mercier-Roy, la secrétaire générale sortante fait un retour sur son implication au sein de la FAÉCUM ainsi que sur l’avenir de la Fédération.

Quartier Libre : Que retenez-vous de votre passage à la FAÉCUM?

Mireille Mercier-Roy : C’est vraiment la mobilisation sans précédent des associations étudiantes et des étudiants, c’était exceptionnel. À l’origine, on ne pensait pas que les étudiants pouvaient se mobiliser autant, puis au final nous avons travaillé vraiment fort et nous avons réussi à faire que cette campagne lève et qu’elle tienne. Encore aujourd’hui, nous jugeons inacceptable d’avoir une indexation des frais de scolarité .

Q. L. : Plusieurs délégations ont décidé de quitter la salle au moment de votre discours de fin de mandat. Comment avez vous perçu cet acte ?

M.M. – R. : C’est leur choix. Je m’adressais aux associations étudiantes et il y en avait peut-être qui ne voulaient pas entendre ce que j’avais à dire. Ça n’a pas vraiment fait de différence, les gens qui voulaient m’écouter et qui étaient sensibles à ce que je disais sont restés. Le discours est une belle façon de remercier les étudiants, on ne serait rien sans les associations, sans les délégués. Si certains ne veulent pas recevoir les remerciements, c’est tant pis .

Q. L. : Pourquoi rouvrir le dossier du Plan de développement de la Fédération datant de 2000-2001?

M. M. – R. : Ça fait trois ans qu’on devait avoir un plan de développement et que cela n’a pas été fait pour diverses raisons. C’est important, car je pense qu’il faut, en tant qu’organisation, être capable d’avoir une vision globale. Est-ce qu’on répond correctement à notre mission? Comment on pourrait mieux répondre à notre mission? C’est pour répondre à ces questions que je trouvais important de produire un plan de développement .

Q. L. : Qu’est ce que va apporter la communauté web? M. M. – R. : La communauté web comportera plusieurs avantages. Premièrement, c’est de créer un sentiment d’appartenance dans le sens où elle sera réservée aux étudiants de l’UdeM.

Aussi, il sera possible d’accéder plus facilement aux documents institutionnels de la Fédération dont les règlements généraux ou procès verbaux. Des étudiants trouvent que tout cela n’est pas assez accessible et nous sommes sensibles à cette critique. Des applications internet seront proposées, notamment pour avoir une meilleure gestion des événements que nous organisons. Le nouveau bureau exécutif devra travailler avec de nouvelles possibilités .

Q. L. : Quel conseil donneriez-vous à votre successeur ?

M. M. – R. : D’oser et de ne pas avoir peur. Comme je l’ai dit dans mon discours, quand on rentre à la FAÉCUM on nous dit : «voici 2 M$ et 40 employés, maintenant change la vie du monde». Je dirai à mon successeur de ne pas avoir peur d’amener les idées et les visions qu’il a pour améliorer la vie des étudiants, et de les mettre en place.

 

(Crédit photo: Pascal Dumont)


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Crédit Photo : Pascal Dumont