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180 secondes pour se démarquer

De son côté, la recette du succès a été de miser sur un texte qu’il a appris par cœur. « J’ai pensé à ajouter une ou deux blagues à la dernière minute, mais je ne me suis pas permis de le faire, précise l’étudiant-chercheur. J’ai l’habitude de faire des présentations de 20 minutes où j’aime bien improviser, mais en trois minutes, je trouvais ça trop risqué. »

Ayant terminé toute sa formation en science à l’UdeM, le doctorant s’est intéressé aux cellules souches comme remède au glaucome, une maladie des yeux qui atteint particulièrement les personnes âgées. C’est ce sujet de recherche qu’il s’est appliqué à vulgariser au jury présidé par la ministre des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre.

Ce sont néanmoins ses études au certificat en journalisme qui lui ont donné quelques outils pour résumer l’essentiel de ses recherches, mais aussi le goût de s’adresser aux non-initiés. « Ça faisait du bien parler de mon sujet de recherche à des gens qui ne connaissent pas à fond les cellules souches, explique-t-il. Ça donne une présentation plus chaleureuse»

C’est au printemps prochain qu’il prévoit défendre sa thèse, si bien que la prochaine étape pour lui sera d’entamer un type de rédaction bien différent. « Dans la rédaction de ma thèse, je dois faire exactement l’inverse de ce que je me suis appliqué à faire dans le concours, c’est-à-dire aller en profondeur », affirme-t-il.

Après avoir franchi avec succès l’étape de la finale québécoise du concours organisé par l’Association francophone pour le savoir (Acfas), sa victoire à la finale internationale constitue un pas de plus vers la carrière qu’il souhaite poursuivre dans le domaine de la vulgarisation scientifique.

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